Dans une lettre ouverte le député Kibuka fustige la disparition des espaces verts en République Démocratique du Congo à l’ère de la protection des écosystèmes pour y ériger des stations-service.
Aux dernières nouvelles, l’aire du célèbre collège Boboto n’a pas su échapper pas au boom des stations-service secouant la capitale Kinshasa.
Le député Raphaël Kibuka ne retient plus sa colère face à l’érection programmée d’une stations-service au bosquet de la place Mandela, en face du collège Boboto. La capitale congolaise compte déjà plus de 245 stations-services. Raphaël Kibuka dénonce « la dévastation d’un espace vert pour un intérêt privé”.
La RDC a accueilli au mois d’octobre les travaux de la PreCop27 qui a vu des Etats renouveller leurs engagements pour la protection des écosystèmes. Le boom des stations-service vécu en ce moment en RDC avec l’envahissement des espaces habitables et des espaces de divertissement semble en contradiction avec la position avant-gardiste que le pays affiche dans la lutte contre le changement climatique.
A Kinshasa, capitale de 12 millions d’habitants, les hommes cohabitent avec les hydrocarbures. Des stations-service s’élèvent au milieu des maisons, un danger vécu en permanence. Tamtam News