La situation au sein de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de la Républlgue Démocratique du Congo demeure préoccupante. Dépourvu de majorité à la CNDH le Président Paul Nsapu, repêché dernièrement par le Conseil d’Etat après sa déchéance par la Plénière, ne parvient pas à remettre l’Institution sur son train de fonctionnement. Une nouvelle tentative de médiation menée par le Bureau de l’Assemblée Nationale la semaine dernière n’a pas réussie à désamorcer la crise d’après des sources concordantes.
La Plénière de la CNDH oppose un refus catégorique au retour du règne de Paul Nsapu vouant préserver l’indépendance de l’Institution. A celui-ci est reproché notamment une tentative de détournement des fonds de fonctionnement de la CNDH, le détournement de 30% des frais de l’Institution versés à des intervenants anonymes depuis plusieurs mois, des menaces physiques et verbales à l’endroit des commissaires, le limogeage irrégulier de 306 agents de la CNDH, la nomination cavalière par tricherie des agents méconnus de la CNDH et percevant un salaire, le recours à des personnes étrangères à la CNDH pour intimider les commissaires nationaux au siège de l’Institution, et bien plus.
A l’issue d’une assemblée plénière extraordinaire tenue en date du 10 novembre les membres de la Plénière ont adressé à Paul Nsapu une invitation à venir fournir des explications sur les faits qui lui sont reprochés à la plénière du 16 novembre qui s’apparente à une réunion de tous les enjeux pour l’avenir de la CNDH.
Des membres de la CNDH fustigent l’attitude de Paul Nsapu à diriger par défi ce qui bloque le fonctionnement de l’Institution à un mois des élections générales. Il aura suffit de moins de deux semaines suivant l’arrêt du Conseil d’Etat pour voir l’affaire relancer à nouveau par la Plénière de la CNDH. Tamtam News