Le jet de gaz lacrymogènes et des interpellations en cascade. C’est l’autre bilan de la manifestation de protestation organisée par les médecins pour régler une amélioration de leur condition salariale.
Les médecins congolais ont été surpris là où ils s’y attendaient le moins. Les altercations avec la police déployée sur place pour contenir la manifestation ont rapidement dégénéré laissant place à la violence. Des images chocs ont montré des médecins avec leurs toges blanches déchirées. Nombreux n’en revenaient pas que la police n’a pas fait de différence entre des médecins et des manifestants politiques de l’opposition.
Le gouverneur de la ville de Kinshasa s’est rendu sur place au lieu des manifestations pour tenter de contenir la tension après une première décente du ministre provinciale de la santé dans succès. La police a procédé par la suite à des courtes interpellations sans suite.
Le gouverneur Ngobila a fait savoir que la marche qui a dégénéré n’était pas autorisée par les autorités. Il s’est dit désoler pour les médecins qui ont été violentés. La police a fait état de deux éléments de la police blessés après qu’ils aient été touchés par des projectiles lancées par les médecins, ce que rejette ces derniers.
Le ton se durcit davantage entre les autorités et les médecins après les incidents du jeudi 22 septembre. Ces derniers réclament toujours l’amélioration de leurs conditions salariales. En République Démocratique du Congo, un médecin généraliste touche 700 dollars américains de salaire mensuel contre près de 21,000 dollars pour un député national. Tamtam News