Depuis ce mercredi 1 et septembre , le gouvernement RDC a dépêché une délégation du ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention à Tshikapa, dans la province du Kasaï. Le but est d’apporter le soutien nécessaire à la population victime, depuis la pollution des eaux.
En effet, c’est dans le cadre d’une mission officielle diligentée par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda que ladite mission a été effectuée.
La cérémonie officielle des remises des médicaments s’est déroulée à l’Hôpital Général de Référence de Tshikapa , là les représentants du gouvernement ont remis, à titre symbolique, quelques échantillons des médicaments et purifiants d’eau aux autorités provinciales représentées par le ministre provincial des Finances, Me Hubert NGULANDJOKO.
En termes de quantité, on parle de 40 tonnes des médicaments.
Deux objectifs ont été inscrits au menu de cette mission.
Premièrement , il s’agit de réconforter les mesures de protection, apporter de l’assistance à la population, victime de la pollution des Rivières kasaiennes à partir de la source en Angola.
Deuxièmement : la mission vise aussi à sensibiliser la communauté sur les mesures prises dans le cadre de la lutte contre la Covid -19 qui n’a pas épargné la Ville de Tshikapa.
Pour rappel, cette pollution a été provoquée par la fuite d’un barrage de résidus miniers utilisés par une firme angolaise sur un afluant qui déverse sur les rivières congolaises.
Par ailleurs sur le plan sanitaire, aux dernières nouvelles, des centaines de personnes ont contracté la diarrhée suite à l’absorption de cette eau contaminée.
Au termes de chiffrages ou pourcentages, 13 sur 18 zones de santé de la province du Kasaï ont été affectées et plus de 950 000 personnes sont ainsi exposées à tout type de vent relatif aux maladies hydriques.
2 morts sont déjà enregistrés suite au déversement des déchets toxiques dans les rivières Tshikapa et Kasaï.
Pour la population de cette contrée , ces 40 tonnes représentent un espoir et un ouf de soulagement pour le moment, même si ils ne certifient en rien la garantie de la bonne santé.
La rédaction