Par Samy Kayombo
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Russie a produit 86 millions de tonnes de blé (l’une des céréales les plus consommées au monde) en 2020 , ce qui la place juste derrière la Chine et l’Inde. Mais si la production céréalière des deux géants asiatiques est majoritairement destinée à couvrir leurs besoins domestiques, la Russie, elle, représente le premier fournisseur mondial.
Comme le montre le graphique ci-dessous, basé sur les données de Comtrade (ONU), la Russie et l’Ukraine figurent parmi les cinq premiers exportateurs de blé, ce qui alimente les craintes que le conflit n’exacerbe la pression inflationniste dans les rayons alimentaires. Lors du lancement de l’offensive russe en Ukraine jeudi, les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis 2008, amplifiant une hausse qui dure depuis déjà mi-2020, la RDC ne sera épargnée.
Toutefois, l’occasion faisant le larron, ceci vient conforter le projet consistant à la structuration et modélisation de la filière manioc en RDC. La matérialisation de ce projet devient impérative et urgente. D’autant plus ; ledit projet constitue ce qu’on doit dorénavant considérer comme la formule magique devant nous permettre de prévenir et faire face à ces éventualités.
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