En République Démocratique du Congo, le rendez-vous électoral est donné pour le 20 décembre prochain. En attendant place à la campagne électorale qui fait bouger le pays. Les candidats à la présidentielle et à la nationale se déploie avec toute leurs capacités. A la présidentielle Felix Tshisekedi le Président sortant affûte les armes pour arracher un deuxième mandat. Y parviendra-t-Il ? Il est encore trop tôt pour répondre à cette question. Mais sur terrain la campagne qui est entrée à son septième jour livre déjà ses secrets.
Le président candidat à sa propre succession se retrouve face aux grands maux qui ont dominé sa présidence à la tête du pays. A savoir: l’économie, la sécurité et le social.
Sur le plan économique la dépréciation du franc congolais entamée dès les premiers mois de sa présidence n’a pas connut d’arrêt. Le dollars qui autrefois se négociait à 1900 contre un francs congolais est passé à 2650. Un hausse non maîtrisée de près de 25%. En clair on dira que l’économie n’a pas fonctionné en dépit des grandes réformes annoncées. Sur le plan sécuritaire le pays a perdu la quiétude fragile qu’elle a acquise après la défaite en 2013 des rebelles du M23. Une succession des mauvaises décisions et un défaut de stratégie a conduit à la résurgence du Mouvement près de dix ans après son extinction. Toutes les tentatives diplomatiques et militaires pour contrer le siège des rebelles n’ont pas produit des résultats jusque-là. Mais pour le président le retour de la sécurité totale est une de ses plus grandes promesses de campagne. Il dira même que son mandat doit être considéré comme un échec s’il n’arrivait pas à arrêter la guerre et à restaurer la paix. Un pari risqué qui l’amène à rendre des comptes ce jour. La corruption et le détournement des recettes publiques n’ont pas connus de recul sous la mandature de Tshisekedi. Plusieurs de ses proches ayant conduit la révolution pour mettre fin au régime de Kabila se sont retrouvés tremper dans des affaires de corruption et la sanction n’a pas suivie comme il se devait. Le trésor public n’a pas récupéré aucun rond des sommes détournées. Les procès ouverts dans différentes affaires se seraient révélées être en partie des efforts pour blanchir certaines des cadres proches du Présidents impliquées dans lesdites affaires. Alors qu’il sollicite un second mandat l’électorat est plus rigoureux comme jamais. Certaines de ses sorties se sont accompagner des plaintes sur sa gestion mais qu’il ne peut pas renier pour avancer. Les contradictions de la gouvernance de Tshisekedi font la part belle de ses adversaires qui placent leurs campagnes sous le signe du concret contre le candidat des promesses pour qui ils font passer Tshisekedi. L’Oiseau perché
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