Le dimanche 26 juin dernier, des images prises dans Bunagana par les miliciens du M23 ont fait le tour de la toile.
Dans les images partagées depuis les comptes du mouvement pro-rwandais dans les réseaux sociaux s’affichaient le chef rebelle Makenga et Willy Ngoma, porte-parole du mouvement.
Makenga est resté dans l’ombre depuis le début de l’offensive du M23 contre la RDC. Le partage de ces clichés n’a pourtant rien d’anodin. Car plus tôt dans la journée du dimanche des infos circulants dans les réseaux sociaux lui donnait pour mort aux côtés des trois autres hauts commandants du M23 sous les frappes des forces congolaises.
Si la mort du numéro 2 de ce groupe a été confirmé par l’armée congolaise, Makenga, lui, a tenu à démontrer à la face du monde qu’il est bien vivant. Mais aussi cette communication visait à affirmer que le mouvement garde le contrôle de Bunagana depuis leur assaut réussit appuyé par les forces rwandaises et ougandaises.
Certains analystes ont parlé d’un acte de provocation du M23 pour attester comme une sorte d’impuissance dans le fief des autorités de Kinshasa. Mais aussi une proclamation à la face du monde de leur contrôle et cela passe sous silence de la communauté africaine voir internationale.
Quid de la suite?
À ce jour des milliers de personnes continuent à mourir, les grandes victimes demeurent les femmes – les enfants et les personnes de troisième âge.
La population de ce coin vit dans une psychose totale, la plus grande, ne sachant pas leur sort dans les heures qui suivront. Les écoles et les églises ont arrêté avec leurs activités pour servir de refuge aux sinistrés venant de partout.
La rédaction