À l’Union africaine, la trahison est visiblement une pratique courante chez Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de l’Union africaine.
La RDC avait soutenu l’élection à ce poste le tchadien et sera parmi les pays qui feront pencher la balance en sa faveur. Depuis qu’il a pris ses fonctions à la tête de cette prestigieuse institution l’homme n’a pas arrêté de surprendre les congolais.
La première trahison de Moussa Faki est arrivée après la publication des résultats de l’élection présidentielle congolaise de 2018. À l’époque, l’Union africaine avait adopté une position qui avait mis mal à l’aise Kinshasa. L’ancien Président Kabila regrettera le soutien apporté à sa candidature.
Le récent communiqué de l’UA sur la crise sécuritaire dans l’Est du Congo, renvoyant dos à dos les deux pays RDC et Rwanda, et surtout qualifiant les combattants pro-Rwanda du m23 d’opposition politico-militaire au régime de Kinshasa est un gifle sur la joue des congolais.
Moussa Faki démontre encore une fois qu’il ne sert pas les intérêts des congolais et n’a aucune intention de contribuer à régler la crise. Toutefois, il décide quand même d’apporter un avantage comparatif aux combattants pro-Rwanda en modifiant intentionnellement le sens de leur combat. Cette désignation de Moussa Faki est de nature à semer la confusion dans le conflit et entraîné des répercussions sur l’ensemble de la Communauté internationale dans leur manière d’interpréter les choses. Tamtam News