Dans une déclaration rendue publique lundi 14 mars la Coalition citoyenne pour le Congo a salué la mise sur pied d’un Fonds pour les victimes des violences sexuelles liées aux conflits en RDC, œuvre de la Première Dame Denise Nyakeru.
La Coalition citoyenne plaide pour que les chefs des mouvements rebels soient tenus pour responsables des réparations dues à des victimes.
La Coalition citoyenne pour le Congo a rendu un hommage mérité à la Première Dame Denise Nyakeru pour son combat en faveur des victimes des viols en temps de conflits.
“La création du Fonds de réparation des victimes de viols en temps de conflits (FONAREV) est une avancée significative dans notre combat pour rétablir l’honneur de nos mamans, de nos filles et leur donner la possibilité de se recréer une nouvelle vie.”, Richie Lontulungu, Président de la Coalition citoyenne pour le Congo.
Tout en saluant cette initiative de la Première Dame, le mouvement social progressiste a estimé important de continuer à s’attaquer au phénomène du viol, comme arme de guerre, pour le stopper afin qu’il ne devienne pas un rythme de vie.
Le FONAREV peut jouer ce rôle. L’État et les partenaires multilatéraux ne seront pas les seuls à prendre en charge les fonds de réparation. Pour amener les miliciens à stopper ces actes de viols envers les femmes, nous proposons que les fonds de réparation des préjudices subis proviennent des chefs rebelles bien identifiés pour tous les abus commis sur des femmes innocentes par leurs hommes, qu’ils soient tenus responsables et sommés de payer la réparation. Dans le cas contraire, ils seront mis sur un fichier et recherchés par la justice nationale et internationale.
Pour atteindre cet objectif, la Coalition citoyenne propose une collaboration étroite entre le FONAREV et les Institutions internationales telle que la CPI. Le FONAREV doit être habilitée, en tant que mécanisme national, à saisir la CPI et d’autres instances internationales. Tamtam News