En République Démocratique du Congo, l’affaire de la vente des blocs pétroliers ne cessent de partager les avis avec les activités jugeant le projet de dangereux pour la planète.
Les militants opposés à la vente aux enchères des blocs pétroliers et gaziers ont annoncé lundi 22 août avoir reçu un « déluge de menaces, y compris des accusations de trahison, promesses de les atteindre et menaces de mort ». Des appels « téléphoniques anonymes menaçants » ont été enregistrés, ont-ils dénoncé. Les activistes citent des propos des autorités congolaises qui ont choisi de défendre à tue-tête le projet s’en prenant verbalement à ceux qui s’y opposent. Ces derniers parlent de « plus de pétrole ajouté à l’atmosphère incendiaire avec des déclarations faites par des responsables congolais », en de référant aux déclarations des autorités. Le 30 juillet 2022 dernier, la ministre la Eve Bazaiba de l’environnement, a accusé Greenpeace Afrique de « n’être ni verte ni pour la paix ». Le 26 juillet 2022, le ministre des hydrocarbures, Didier Budimbu, a traité la campagne de Greenpeace Afrique de “ sabotage ” des efforts du gouvernement en mentionnant que la pétition de Greenpeace Afrique avec d’autres ONG n’était pas aussi importante.
Les activistes estiment que les propos des autorités les exposent à des menaces et à l’insécurité grandissante. Ces derniers promettent pourtant de poursuivre avec le combat.
« Nous ne laisserons personne nous priver de la nature, de l’air pur et de l’eau, ou d’un climat stable », disent ces ONGs. -Tamtam News