Le conflit armé qui oppose les forces armées congolaises aux miliciens du M23 proches de Kigali s’enlise en République Démocratique du Congo.
La cité stratégique de Bunagana est toujours sous contrôle des forces négatives après plus d’un mois. Au front, les lignes ne semblent pas bouger et le statut quo s’est installé.
Les activistes dénoncent désormais ce qu’ils qualifient d’insouciance des autorités qui sont dans la distraction plutôt que de tenter de courber le problème et de reprendre une partie du territoire occupée.
Nos dirigeants se comportent comme si Bunagana n’etait pas occupé. Ces gens du M23 qui s’enrichissent sous nos yeux, vont ils accepter de quitter cette cité par la diplomatie?. Je ne le crois pas. Une fois de plus, les dirigeants de mon pays se trompent, a fustigé Jean-Claude Katende de l’ASADHO.
Un autre activiste Loïc Mitangu soupçonne une certaine complicité des autorités avec les miliciens du M23.
(…) quand vous dites ces gens du M23 vous oubliez que ils sont dans le même gouvernement qu’on a ? Comment voulez-vous que des gens sans pitié et assoiffés de l’argent puisse s’occuper de la population si cette dernière ne sait pas se prendre en charge ? s’est interrogé Loïc Mitangu.
Les activistes pensent désormais que très peu d’efforts et d’attention sont consentis par les autorités congolaises pour renverser la tendance dans Bunagana. Sur place à Bunagana, la vie a repris son cours. Les populations se sont vus contraintes de partager leur quotidien avec les miliciens qui occupent la ville et qui y développe du business. Les populations rétracteurs qui s’opposent au règne des miliciens sont torturés ou simplement chassé de la localité. Tamtam News