En République Démocratique du Congo, la question de fraude électorale présumée de 2018 n’est pas en reste, surtout pas après que des proches de l’ancien Président de la CENI ont annoncé l’intention de ce dernier de tenir une conférence de presse dite de vérité, qui a depuis été reportée.
Séjournant aux Etats-Unis dans le cadre de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, le Président Congolais Félix Tshisekedi a réagi aux allégations de ses détracteurs qui l’accusent de s’être fait nommer par Kabila en 2018 au poste de Président de la République alors qu’il avait perdu les élections. Le rapport électoral de l’Eglise catholique avait été le premier a pointé des irrégularités dans les résultats proclamés par la CENI. Un entretien présumé entre le Président de la CENI d’alors Corneille Nangaa et des diplomates américains quelques jours avant la proclamation des résultats repris par le magazine Foreign Policy viendra pour renforcer la thèse suivant laquelle, la victoire a été retiré à Fayulu pour la donner à Félix Tshisekedi.
« Il n’y a jamais eu de collusion entre mon prédécesseur et moi-même pour que je sois investi Président de la République ».
Au cours d’un déjeuner de presse (en cours), Félix Tshisekedi fait une mise au point solennel, en ajoutant que « celui qui dit le contraire doit en amener la preuve ».
Dans sa version des faits le Président congolais affirme avoir été plutôt contacté par des proches de l’ancien Président Kabila après la publication des résultats des élections. Il aurait tout de suite crû que ces derniers voulaient lui proposer un deal pour devenir Premier Ministre d’Emmanuel Shadari le candidat de Joseph Kabila, ce qu’il avait refusé. La narration des événements par Félix Tshisekedi si avéré renverrait à des efforts présumés de son prédécesseur de voler sa victoire pour la donner à Shadari. Le président Tshisekedi demande à celui qui dirait le contraire de produire des preuves. Tamtam News