Les audiences dans l’affaire François Beya ont repris depuis le vendredi 1 juillet à la prison de Makala. Un compromis avait été trouvé finalement pour maintenir le procès dans l’enceinte de la prison contre la demande de la justice de le transférer au palais de la justice. La justice s’est déclarée compétente pour juger l’ancien patron des renseignements malgré les dénonciations de ses avocats.
Dès l’entame de l’instruction, suivant le récit du Journaliste Pascal Mulegwa, François Beya a requis la présence physique de quelques témoins parmi lesquels l’administrateur de L’agence des renseignements, son collègue de la direction des migrations ainsi que des trois généraux Bisengimana, Kasongo et Kaniama cités dans l’affaire. Il a aussi requis la présence de la patronne de la compagnie d’aviation Mwant Jet Gueda Yav. L’un des coaccusés dans l’affaire François Beya, le colonel David Cikapa a rejeté les allégations suivant laquelle ce dernier lui aurait ordonné d’acheter des tenues militaires. Il a plutôt parler d’un cadeau que lui a fait un ami. Un cadeau, a-t-il dit, en échange d’un service rendu.
S’agissant des dits tenues, élément central dans l’affaire, le colonel dit ne les avoir jamais réceptionné car, dit-il, celles-ci avaient été bloquée par la douane après un interrogatoire qu’il avait passé à la détection anti-patrie.
Il s’agissait des trois tenues contrairement au nombre de cinq annoncé par la justice. Les avocats de ces derniers ont accusé la justice de tenter de déstabiliser leur client au récit clair et précis. Le Colonel Civaka réfute les allégations de complot contre la sûreté de l’Etat. Il a mis au défi quiconque prouverait le contraire. En même temps il a demandé à la justice de lui brandir le bon de commande signé par lui ou l’un de ses contacts pour acquérir les tenues. Tamtam News