En République Démocratique du Congo, les conducteurs des taxi-moto appelés wewa évoluent comme dans une république parallèle. Ils se font justice en s’attaquant aux biens des chauffeurs qui viennent à heurter les leurs. C’est un phénomène que des analystes de la sécurité ont commencé à assimiler au banditisme urbain. La crainte de voir le phénomène dégénéré hors de tout contrôle est de plus en plus apparent.
La violence et l’impunité des Wewas a atteint son paroxysme, et l’Etat regarde impuissant ce cartel de crime. Ils brûlent des véhicules, tabassent des policiers en uniforme. Si chaque citoyen décide de se prendre en charge pour se faire justice, quelles seront les conséquences ?, a dénoncé l’ancien candidat Président de la République Seth Kikuni.
Afin de remédier à ce problème, l’Etat congolais vient de décider que les motards « wewas » de Kinshasa devront se munir des plaques d’immatriculation pour les identifier. A Kinshasa, 20 jours sont accordés aux motards pour se conformer. Tamtam News