La situation sécuritaire de Kwamouth dans la province de Mai-ndombe est au centre des préoccupations en RDC.
Les premiers rapports des délégations qui se sont rendus sur place émettent des doutes quant à la responsabilité directe des deux communautés Teke et Yaka dans les tueries perpétrées dans Kwamouth. Des indices pointent dans le sens d’une main noire derriere la situation qui a déjà fait autour de 70 morts dans les deux camps des Teke et Yaka. Les opinions dans le pays s’accordent désormais sur le fait que la situation dans Kwamouth pourrait s’agir d’une opération de déstabilisation de la partie Ouest de la RDC menées par des miliciens étrangers. Cette version des faits est corroborée par des témoignages provenant des deux communautés qui parlent des personnes parlant une langue non répertoriée dans le Mai-ndombe qui se chargent de tuer à la machette dans le deux camps.
La Coalition citoyenne pour le Congo, engagée dans la recherche d’une voie de sortie dans la situation avait annoncé le mardi 14 septembre, le démarrage de l’opération de déploiement des arbitres de la paix dans Kwamouth pour aider à régler durablement les différends au sein des communautés locales pour éviter leur récupération par des personnes malintentionnés.
A la veille de ce déploiement très salué dans l’opinion, le président de la Coalition citoyenne pour le Congo, Richie Lontulungu a appelé les deux communautés Teke et Yaka à l’unité pour faire échec à la tentative de déstabilisation du Mai-ndombe. “J’en appelle à l’unité des peuples Teke et Yaka pour barrer la route aux agitateurs étrangers”, a déclaré devant la presse Richie Lontulungu. Tamtam News