Dans un message circulant dans les réseaux sociaux la Commission africaine pour la Supervision des élections a condamné les propos tenus par le dirigeant congolais Felix Tshisekedi à Bukavu à l’endroit de son homologue rwandais Paul Kagame.
Pour la case les déclarations du dirigeant congolais sont susceptibles d’aboutir à la condamnation de la RDC par la justice internationale.
Qualifier un Chef d’Etat étranger de HITLER ADOLPHE est une accusation très grave susceptible de susciter des poursuites internationales contre la République Démocratique du Congo. La CASE invite le Président FÉLIX TSHISEKEDI à rectifier son discours et à réparer ce tort vis-à-vis du pays concerné, a écrit Simaro Ngongo Président de la CASE.
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Pour la CASE les difficultés actuelles du processus électoral congolais sont généralement dues à la guerre déclenchée par la rébellion du M23, soutenue par le RWANDA. « Il se fait malheureusement que le Président TSHISEKEDI fut le premier à inviter le M23 à Kinshasa pour sa sécurité. Si le Congo-Kinshasa a replongé dans la guerre, c’est d’abord à cause de l’amitié prématurément développée avec le gouvernement rwandais. », a déclaré Simaro Ngongo.
La communication de la CASE a été reçue avec des réactions mixtes dans l’opinion congolaise qui accuse son Président d’être déconnectée du contexte congolais car résidant aux États-Unis d’Amérique.
“Monsieur Simaro Ngongo ne peut pas mesurer le ras-le-bol des congolais vis-à-vis de ce qui se passe dans l’Est du Congo suivant la volonté de Paul Kagame. La déclaration du Président Tshisekedi ne fait qu’extérioriser ce sentiment que ressent tous les congolais. Paul Kagame doit être arrêté et jugé pour les crimes commis dans la partie Est de la RDC.”, déclare une source dans la société civile qui désavoue la réaction de la CASE. Tamtam News