80 enfants victimes des conflits armés ont , le lundi 5 septembre dernier, renoué avec le chemin de l’école.
Ce statistique est celui de la ville de Bunia, Chef-lieu de la province de l’ituri. En effet, c’est grâce à l‘appuie d’une Association des femmes au cœur du développement “ AFCD ” en sigle que ces enfants ont su reprendre l’école en cette nouvelle année 2022-2023. “ Ces enfants qui erraient dans les rues de Bunia et qui étaient rejetés, aujourd’hui ce sont des enfants comme tous les autres enfants. Ils retournent à l’école et vont étudier pour devenir de bons citoyens ”, a fait savoir la coordinatrice de cette association.
À Mbuji-maji, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, c’est à l’école privée EP LuMANU que la rentrée a été effective, quelques élèves ont répondu à ce rendez-vous. Mais dans les écoles de l‘Etat , on pouvait compter du bout des doigts le nombre des élèves à la cour dans cette matinée du 5 septembre.Au Nord-Kivu par contre, précisément à Goma , l‘EP Mwangaza, une école de l’Etat située dans le quartier PAKANZA en commune d’Oicha à , à peu près, 30 kilomètres au Nord de la ville de Beni , les élèves ont repris le chemin de l’école normalement dans cette institution éducationnelle. Par ailleurs, il y a une particularité cette année. L’enceinte de l’école est envahit par les déplacés de guerre . Ils sont au moins au nombre de 280, les ménages qui vivent jour et nuit dans l’enceinte de cette école. Eux aussi ont profité de cette occasion pour emmener leurs enfants, au moins cette année , à l’école malgré l’absence des uniformes, cahiers et autres objets scolaires.
Au Lualaba, dans les écoles de l‘Etat à l’exemple de Gewa Bora , de même que chez les privées à l‘instar de RIAL, les parents sont restés fidèles au programme du Gouvernement en conduisant massivement leurs enfants à l’école. Revenons à Kinshasa où la rentrée scolaire aéré effective dans plusieurs écoles privées et quelques unes de l‘Etat. Au collège Elikya, par exemple, c’est des 7h00 que la cours a été pleine d‘ élèves pressés de rejoindre leurs classes . Accompagnés par leur parents, c’est après le rassemblement qu’ils se sont rendus dans les salles de classes. Par contre, à l’école Isangi, une école publique située à la commune de Lingwala, la journée du 5 septembre a été presqu’un non événement. Les professeurs seront retrouvés avec une vingtaine d’élèves dans l’enclos. Pour eux, cette situation n’a rien à avoir d’extraordinaire, chaque année la première semaine est toujours timide.Sur ce, effective peut-être, d’après l’opinion publique, cette rentrée scolaire a commencé avec un pourcentage d’engouement inférieur à la moyenne. GK