L’activiste et militante suisso-camerounaise Nathalie Yamb en a assez des dérivés du Président Rwandais Paul Kagame. Elle fustige la complicité de la communauté internationale dans la déstabilisation de la RDC ensemble avec le Rwanda.
Dorénavant, je bloquerai tous ceux qui geindront que je ne parle pas de RDC ou des dérives de Kagame. Je déteste la malhonnêteté et la paresse intellectuelle. Des gens qui pensent que parce qu’ils se sont réveillés à midi, le soleil ne s’est pas levé à 6h., prévient Nathalie Yamb depuis son compte Twitter.
Il faut qu’un ambassadeur européen s’y fasse tué pour que brusquement tout à coup le reste du monde de souvienne que le Kivu subit une guerre meurtrière depuis des années., déplore-t-elle. Pourtant la mort est quotidienne dans cette région. Des civiles sont tués par centaines. Des femmes violées et saccagées. Des enfants enlevés et mis en esclave. Les chiffres sont énormes. Les hommes, les femmes, les enfants meurent à une cadence que même les concepteurs des jeux vidéos n’auraient pas imaginés., a-t-elle renchéri.
L’est de la RDC composé du Nord Kivu, du Sud Kivu et de l’Ituri et du parc national de Virunga est un territoire où des milices armées financées par les Etats voisins, notamment le Burundi , l’Ouganda et le Rwanda sèment la mort, la violence et la désolation pour s’approprier les richesses du sol et surtout du sous-sol., alerte Nathalie. C’est ainsi qu’un pays comme le Rwanda peut se retrouver premier exportateur de coltan alors que la grande majorité des réserves mondiales de ce minerai se trouve en RDC., fustige-t-elle.
Lors d’un recensement effectué récemment on a compté 122 différents groupes armés à l’est du pays. Au Congo il y a eu en 2020 rien que dans la province de l’Ituri la milice ougandaises a tué 849 civiles et enlevés 534 personnes. Ça ce sont seulement les chiffres régionaux d’une milice sur un an. Il y a 122 toutes plus barbares que les unes et les autres. Je vous laisse faire le calcul. Et pendant que les puristes se disputent sur le fait de savoir si on doit qualifier ces millions de morts de génocide ou pas l’hécatombe continue. Suivre la suite de l’allocution de Nathalie Yamb dans cet élément :