L’ancien conseiller des affaires sécuritaires du chef de l’Etat François Beya et cinq autres co-accusés ont comparu ce vendredi 3 juin dans une audience foraine à la prison centrale de Makala (Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa).
Le début dudit procès n’a été que de courte durée, l’audience de ce jour n’a duré qu’une trentaine de minutes, elle a consisté en l’identification de tous les prévenus.
François Beya et sa suite dont notamment colonel Tite, le lieutenant Kalenga, le commissaire Tambwe, Guy Vanda et le brigadier Twadi, en fuite, sont poursuivis pour complot contre la personne du chef de l’État et incitation des militaires à commettre des actes contraire aux devoirs et à la discipline.
Les avocats de l’ex-conseiller du chef de l’État en matière de sécurité ont sollicité auprès de la haute Cour militaire une liberté provisoire pour leur client.
Dans ces documents publiés par jeuneafrique, François Beya, poursuivi avec cinq autres co-accusé dont les hauts gradés de l’armée, est accusé de s’être abstenu, à dessein, de livrer au président de la RDC des informations reçues sur des projets ou d’actes de trahison, visant à déstabiliser le pouvoir de Kinshasa.
Il est, tout de même, révélé des rencontres secrètes avec le Général John Numbi, en cavale et recherché par la justice congolaise dans l’affaire chebeya.
Ce procès a été renvoyé au vendredi 10 juin prochain.
Pour rappel, arrêté depuis le 5 février dernier, l’ancien conseiller de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Lionel Kioni