Par L’Oiseau Perché
Le retour tant attendu de la dent de Lumumba a suscité l’espoir. Les congolais ont l’impression d’avoir franchi un pas menant vers la lumière dans l’assassinat du héros de l’indépendance. La Belgique ne reconnaît pas toujours son rôle entant que pièce maîtresse dans l’affaire. Les autorités belges se sont limitées à regretter qu’ils avaient à ce moment le pouvoir de stopper le pire à ne pas se produire.
Changeons maintenant de cap.
La dent rapatriée en RDC est au cœur de la polémique. D’abord entre la famille et l’Etat congolais qui se sont disputés la propriété au tour début de l’affaire avant de décider de cheminer ensemble. Il circule en même temps une théorie quant à l’authenticité de la dent rapatriée en RDC. D’après certains observateurs ce rapatriement aurait dû se faire accompagner d’un test ADN au Carbonne 14 pour s’assurer que la dent a appartenu bel et bien à Patrice Lumumba. Dieu merci, car sa descendance directe est en vie.
Cette opinion pense que le repatriement de cette dent est une tentative par la Belgique de tourner la page à un évènement fatidique qui revient chaque 30 juin et qui ravive des mauvais souvenir. Des stratégies se sont dits certainement que l’envoie de la dent permettrait aux congolais de clôturer le deuil de Lumumba. Mais au contraire.
Au contraire, le retour de la dent a activé un autre sentiment, celui de la justice. Les congolais pensent que la dent une fois authentifier au carbone 14 comme celle ayant appartenu à Patrice Lumumba doit servir de pièce à conviction dans le cadre d’un futur procès pour crime contre l’humanité contre l’Etat Belge et ses appuis à l’époque. Une dernière opinion s’insurge contre l’enterrement de la dent de Lumumba. Cette opinion estime que celle-ci devait par contre se trouver dans un musée qui comprendrait les effets personnel ayant appartenu à Patrice Lumumba.