La capitale Kinshasa est plongée dans une pénurie du carburant sans précédent depuis le dimanche 4 septembre. Des longues files d’attentes s’observent dans la capitale toutes les véhicules pointant vers quelques stations services encore en activité. Les stations contraintes d’imposer un plafonnement pour servir les voitures en demande.
A ce phénomène s’ajoute une circulation quasi-difficile dans les principales artères de la capitale congolaise.
Vente à compte goutte de l’essence dans des stations services où il est constaté, ci et là, de longues files d’attente, causant des embouteillages, retenant des heures durant sur les chaussées des chanceux en approvisionnement dont les véhicules courent le risque de panne sèche. Selon une source officielle, les sociétés commerciales (Engen, Total, Cobil ) ont été payées en retard ( 58 millions USD ) d’où ils n’ont pas commandé les produits à temp. Ce qui justifie la pénurie de l’essence dans la ville de Kinshasa.
Nous avons assez de gasoil, mais le stock d’essence qu’il nous reste, n’est que de 10 jours. Si on sert 1100m3 comme d’habitude…le fait qu’on aura de l’essence à Kinshasa que vers le 19, nous sommes obligés de rationaliser à 620m3 par jour de façon à tenir jusqu’à l’arrivée.., a déclaré une source.
Dans le pays, des critiques fustigent la faible capacité d’anticipation des autorités qui plongent le pays dans une nouvelle crise du carburant après les pénuries d’avril et de juillet dernier.
“Il était clair que si rien n’était fait les congolais allaient souffrir à nouveau. Comment cela se fait-il que nos autorités ne tirent pas de leçons de tout ce qui arrive pour mieux prévoir l’avenir ? Est-ce que les congolais méritent-ils de souffrir toujours des mêmes choses ?, s’est demandé Jackson Kalombo Mujanayi avant d’ajouter : Ce qui se passent avec le carburant montre la capacité limitée des dirigeants à faire face aux problèmes du pays. Il faut des sanctions. Si le président n’applique pas de sanctions ce qu’il est complice de la situation, a déploré l’activiste.
Dans le marché noire le litre de l’essence se négocie à 6000 franc congolais, soit un peu plus de 2,5 dollars américains. -Tamtam News