Sa réflexion pourrait bientôt faire l’objet des thèses dans les universités congolaises. Linda Endundo relance le débat sur la morphologie en RDC.
C’est un mythe qui a longtemps prévalu et que certains analystes ont eu tendance à confirmer. Mais faussement.
Une certaine opinion a tendance à croire qu’on est mal à l’aise en RDC avec un faciès rwandophone.
Cela est resté le point d’attache des différentes rébellions qui se sont succédé dans la partie est de la RDC, le M23 dernière en date. Chacune de ces rébellions a prétendu défendre les droits de la minorité tutsi en RDC qui serait, à croire ces derniers, victime de par son faciès particulier.
Mais pour Linda Endundo a avance une route autre logique. Pour elle cet argumentaire devenu marchandise pour quelques-uns ne tient plus son chemin.
Dans son analyse, Linda Endundo démontre que le même faciès que le tutsi se retrouverait aussi chez quelques ethnies congolaises, le cas de l’ethnie ngbandi.
Linda Endundo s’interroge sur le fait que les membres de ces ethnies n’ont jamais fait l’objet d’aucune discrimination sur la base de leur apparence.
Devant cet état de ressemblance avec certaines ethnies congolaises en termes de faciès comment peut-on différencier le tutsi d’un ngbandi. Et pourquoi le tutsi serait mal à l’aise et non pas le ndgandi.
La logique de la thèse développée par Linda Endundo démontre qu’un membre de la minorité tutsi pourrait vivre en RDC sans faire l’objet d’aucune discrimination pour sa morphologie car étant fondu dans la masse des ethnies congolaises.
Avec ma face de rwandaise, rassurez-vous je suis en paix au Congo., a écrit Linda Endundo.
Les rwandais n’ont pas le monopole de leur morphologie puisque ils lisent sur leur morphologie pour justifier leur persecution nous devons lancer un challenge morphologie pour prouver que cette morphologie n’est pas le monopole de leur nationalité ou origine en rdc., renchéri-t-elle.
Tamtam News