“Nous encourageons toute la population de l‘Est à maintenir cette pression car même dans le Sud-Kivu tout comme au Nord-Kivu, la Monusco et les agences du système des Nations Unies ne circulent plus librement parce qu’ils savent désormais qu’une fois vues dans la cité ils s’exposent aux sanctions populaires des Congolais qui tiennent à tout prix au départ non négocié de cette fameuse mission onusienne ayant fait souffrir les Congolais durant deux décennies”, tels sont les propos de Patrick Ricky Paluku, défenseur des droits humains et coordonnateur provincial de la Véranda Mutsanga.
Il l’a dit en fonction de l’attaque d’un convoi de la Monusco par la population le samedi 20 août dernier après -midi dans le centre ville de Goma. En effet, c’est au passage de cet engin automoteur avec inscription de la Monusco que les motards et piétons se sont mobilisés, d’un commun accord, et ont commencé à jeter des peierr en masse sur le véhicule ainsi que son escorte.
Rappelons que cette situation reste motivée, à ce jour, par nombreuse pétition des mouvements citoyens exigeant le départ définitif de la mission onusienne au Nord-Kivu et de l’Ituri. Les pétitionnaires l’accusent d’avoir enfoncer la RDC, et surtout l‘Est, dans une instabilité sécuritaire croissante durant plus de 20 ans. GK