Nord-Kivu, un journaliste de « La Voix de Mikeno » , une station située dans la cité frontalière de Bunagana , alerte sur le fait qu’il vit actuellement dans la peur d’être appréhendé par les rebelles du M23 depuis qu’il a été enlevé le 5 juillet dernier.
De retour à sa liberté, Henry Serushago, journaliste à la radio communautaire , ne cesse de craindre pour sa vie . Car, dans l’exercice de ce qui constitue son métier et sa passion, il risque de se retrouver encore dans les coins des M23 ou autre prédateur sans espoir de s’en sortir.
Puisque de son propre témoignage, la dernière fois, il a été ligoté et sauvagement torturé par un groupe de jeunes partisans et des militaires du mouvement rebelle pendant toute la journée avant d’être abandonné dans la rue sur demande d’un membre du groupe, avec interdiction de dénoncer leur forfait, sous peine d’être assassiné.
En effet, nous sommes dans la province du Nord-Kivu, en territoire de Rutshuru, où ce jeune a été appréhendé alors qu’il était en plein exercice de son travail dans un camp des déplacés.
Il en appelle à l’implication des autorités, puisque jusqu’ici il se fait soigner lui-même et sollicite une protection.
La rédaction