Le pouvoir du Président congolais Félix Tshisekedi est attaqué de tous les côtés, en interne comme en externe.
En interne, le président est secoué par des oppositions et des critiques de ses alliés au gouvernement. Le parti Ensemble pour le changement de Moïse Katumbi demeure critique des actions du chef de l’État et tente de faire une opposition en interne. Le parti UNC de Vital Kamerhe qui est resté critique du président Tshisekedi les deux dernières années suivant l’emprisonnement de son leader Vital Kamerhe vient de réaffirmer son alliance avec ce dernier après l’abandon des poursuites contre Kamerhe mais difficile de dire si ce parti a oublié déjà son passé récent.
En externe, le pouvoir du président Tshisekedi est menacée par une opposition qui continue de s’élargir avec des nouveaux recrus qui proviennent de son cercle d’amis. La défection de Jean-Marc Kabund, l’un des alliés de la première heure du président est un des cas, pour ne pas citer celui de Franck Diongo.
Le camp politique de l’ancien Président Joseph Kabila n’est pas en reste. Le Front commun pour le Congo multiplie des sorties politiques et affûte ses armes en perspective des élections de 2023.
Le parti ECIDé de l’opposant principal Martin Fayulu vient de clôturer son assemblée générale à Kisangani. Le parti prépare intensément la campagne de 2023 et a dénoncé «la gouvernance chaotique du président Tshisekedi ».
Dans le pays la grogne sociale monte et le peuple montre des signes de mécontentement. Le président n’a plus bonne presse dans l’opinion et ses sorties mobilisent de moins en moins de masse.
Des élections générales sont prévues en 2023. Le poste du président Tshisekedi sera aussi mis en jeu.
Sur le plan sécuritaire, dans la partie est du pays les combattants pro-rwandais du M23 contrôle toujours la cité stratégique de Bunagana. Tamtam News