Les Commissaires Nationaux Membres de la CNDH ont destitué Paul Nsapu à nouveau du poste de Président de l’Institution le jeudi 16 novembre dernier. La destitution est intervenue à l’issue d’une assemblée extraordinaire convoquée pour statuer sur le fonctionnement de l’Institution.
Invité à s’expliquer devant ses collègues des faits qui lui sont reprochés Paul Nsapu n’a pas donné suite quoi que se trouvant à Kinshasa renseignent des sources concordantes.
Il est reproché à l’ex-activiste des droits humains notamment une tentative de détournement des fonds de fonctionnement de la CNDH, le détournement de 30% des frais de l’Institution versés à des intervenants anonymes depuis plusieurs mois, des menaces physiques et verbales à l’endroit des commissaires, le limogeage irrégulier de 306 agents de la CNDH, la nomination cavalière par tricherie des agents méconnus de la CNDH et percevant un salaire, le recours à des personnes étrangères à la CNDH pour intimider les commissaires nationaux au siège de l’Institution, et bien plus.
Cette nouvelle destitution intervient après l’échec d’une médiation intentée par le Bureau de l’Assemblée nationale; une intervention perçue par nombreux comme une tentative à imposer Paul Nsapu à la tête de la CNDH en dépit des faits graves mis à sa charge et sa gestion opaque qui viole pour les commissaires nationaux le code de bonne conduite de l’agent public de l’Etat.
Les membres de la Plénière ont procédé subséquemment à l’élection d’un nouveau Président et c’est sans surprise la Commissaire Gisèle Kapinga Ntumba. Cette dernière étant perçue au sein de la CNDH comme étant celle en mesure de remettre l’Institution sur le bon train de son fonctionnement, renseignent des sources en l’interne.
Des agents de la Commission ayant requis l’anonymat qui soutiennent la décision de la plénière parlent d’une incapacité manifeste de Paul Nsapu de diriger après que sa gestion a été désavouée par 5 entre les 8 membres actifs qui composent l’Institution. Tamtam News