C’est dans le site de KANYARUCINYA qu’ils séjournent désormais depuis leur fuite occasionnée par les affrontements entre M23 et FARDC. 15000, tel est le nombre de ces hommes- femmes et enfants , qui , après avoir parcouru près de 25 kilomètres à pieds, ont trouvé refuge dans trois écoles de KANYARUCINYA.
En effet, c’est depuis mardi 24 dernier que l’association des scouts du nord Kivu , ASNK en sigle, particulièrement les jeunes scouts du district de Goma et de Nyiragongo, a pris l’option d’accompagner moralement, matériellement et spirituellement les sinistrés de Buhumba et de Kibumba en leur apportant de l’eau et quelques produits de premières nécessités.
Le commissaire Provincial de l’ASNK PALUKU KAKOMBI Claude a appelé le gouvernement ainsi que toutes les personnes de bonne volonté à prêter mains fortes à leur démarche. « Ici nous avons trouvé des personnes de toutes catégories et certains d’entre eux sont malades à cause de long voyage, du manque de soins médicaux, du manque d’eau potable ainsi que du manque d’hygiène dans ce milieu.”, a-t-il fait savoir.
Étant accompagné des animateurs de l’équipe de la protection d’enfants dans le camp des sinistrés du volcan à KANYARUCHINYA, ces scouts nc’ont pas manqué à porter à la connaissance des autorités et des tiers la situation compliquée que vivent les personnes de troisième âge, les enfants ainsi que les femmes dans ces sites “ les femmes , les vieillards et les enfants sont plus exposés à ce lieu où ils vivent de calamités. Les salles de classe sont pleins et d’autres dorment à la belle étoile. Une fois le calme revient dans ce lieu nous espérons à une vie meilleure » a conclut Paluku.
En fait, pour la petite histoire, c’est dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 Mai 2022 précisément vers 3h00 que les positions militaires des FARDC basées dans le groupement de KIBUMBA ont été attaquées par les rebelles M23. Ce qui a causé le déplacement massif de la population .
Nous sommes dans la province du Nord-Kivu , dans le territoire de NYIRAGONGO , dans le groupement de KIBATI où les déplacés ont désormais trouvé refuge.
La rédaction