Analyste sociopolitique et natif du secteur de Tshofa, territoire de Lubao, dans la province de Lomami, Junior Mudimbi a donné sa voix aux ondes médiatiques pour lancer un appel vibrant à ses semblables de son fief , en perspective des échéances électorales à venir. Ayant constaté un mouvement suspect de certains acteurs politiques occasionnels, ce digne fils de Tshofa exhorte ses compatriotes à l’éveil de conscience tout en rappelant à tout celui qui pense obtenir des votes dans le secteur de Tshofa de se confier aux directives de l’Association Bena Tshofa (ABETSHO) dans laquelle il est initiateur et qui conjugue d’énormes efforts pour le développement, la solidarité et l’unité de tous. Et non, souligne-t-il, donner la chance aux opportunistes sans amour du Tshofa.
Pour se faire, l’homme a expliqué en détail ce qu’il pense comme solidarité au sein du secteur de Tshofa qui regorge 11 groupements mais, aucun élu, ni un développement palpable. Et pourtant, révèle-t-il, les natifs de Tshofa partout au monde et dans des postes stratégiques.
En cinq dimensions de la solidarité dans l’association bena Tshofa, Junior Mudimbi invite les filles et fils dignes (ressortissants ) du secteur de Tshofa du monde entier à comprendre comment la solidarité fonde le changement de mentalité pour une cause commune.
» La solidarité comme socle de l’ABETSHO reste et nous oblige à la fois de comprendre que tout le monde n’a pas les mêmes moyens, capacités, ni forces mais, que chacun peut apporter sa contribution à la construction d’un développement durable pour la communauté Songye en général et en particulier pour notre secteur de Tshofa . La solidarité est donc cette intersection qui définit notre ensemble à vouloir collectivement changer notre secteur de Tshofa . Toujours faire ensemble est un devoir » martèle-t-il.
Deuxièmement, il définit la solidarité comme moteur de richesse de l’abetsho. C’est-à-dire, se mettre en tête que seul on ne peut rien, mais qu’avec l’aide des autres, l’on peut s’epanouir.
» Nous augmentons le potentiel de réussir. On commence à utiliser la solidarité comme outil de richesse et de pluralité car, elle nous demande de rendre les autres capables aussi. Mettre nos moyens ensemble pour affronter un défis de développement pouvant nous enrichir tous », a-t-il détaillé.
En troisième, il explique que la solidarité est un instrument qui réduit la ségrégation, le clivage et les fortes inégalités. «
« C’est dire que la force de l’abetsho est donc cet élan que nous faisons ensemble d’éviter le clivage tant politique qu’ethnique, la haine etc. Aussi, de combattre d’autres anti-valeurs, le séparatisme et toutes formes de division dans tous les domaines qui tue l’élan de mettre toutes les filles et tous les fils du secteur de Tshofa ensemble et de leur permettre de vivre en harmonie , malgré nos différents groupements , nos différents partis politiques, nos tendances ou couleur politique, nos différentes confessions religieuses ».
Quatrièmement, la solidarité comme solution qui permet d’éviter la dépendance.
Ici, Junior Mudimbi précise que dans l’abetsho la solidarité n’est pas une machine pour seulement tendre la main et recevoir des autres. Par contre, elle est une opportunité qu’il faut saisir pour apprendre des autres afin d’être autonome comme d’autres secteurs de la République démocratique du Congo. Au fond, c’est pour apprendre ce que les autres font pour réussir et non devenir un dépendant des autres secteurs.
Enfin, en cinquième définition, Junior Mudimbi révèle que la solidarité prônée dans l’ABETSHO est un pilier du partage pour amener tout le monde <> à partager peu importe le niveau de richesse, le rang social afin de pousser chacun à comprendre son importance.
« Nous devenons fort quand chacun de nous définit ce qu’il peut apporter aussi dans l’abetsho et non être dans les réseaux sociaux de l’ABETSHO pour lire et observer les autres membres », interpelle-t-il.
La Rédaction