Dans une opération spéciale dénommée « zéro délinquant» le gouvernorat de la province du Lualaba a transféré 200 jeunes au centre de rééducation de Kanyama Kasese pour suivre des formations en métiers.
L’opération qui a été menée avec force et rigueur de la loi connait des vifs critiques dans le pays. Des activistes des droits des l’homme ont dénoncé une déportation forcée qui ne cadre pas avec le principe de la liberté de choix et d’association.
Dans un point de presse donné le samedi en réaction aux critiques, Fifi Masuka Saini, la gouverneure de province, a réitéré sa détermination à mettre fin au phénomène enfant de la rue dans le Lualaba. Elle s’est dite déterminée à doter la province des jeunes désœuvrés des bâtisseurs.
“3 élèves arrêtés et détenus arbitrairement des tortures meurent dans un cachot, plusieurs élèves qui passent la grande vacance en famille arrêtés et envoyés sans consentement de leurs parents à kaniama kasese !!”, a dénoncé Christophe Ramazani, coordonnateur de l’association Kabila Forever.
Pour l’opérateur politique Boya Kiteti, la traque organisée par l’exécutif provinciale du Lualaba contre des jeunes désœuvrés est une déportation forcée. La politique de Tshisekedi est de violer les droits humains des Jeunes congolais qui s’opposent à son régime en les DÉPORTANT à Kaniama Kasese contre leur volonté pour des travaux forcés. Il peut y avoir même des mineurs ce qui viole les lois internationales en vigueur., s’est exprimée Boya Kiteti Loso.
La société civile du Lualaba a, elle aussi, dénoncé le dérapage dans l’arrestation des « jeunes délinquants » à Kolwezi. Tamtam News