Par L’Oiseau perché
Les révélations du média suisse temps.ch s’ajoutent-elle à la longue litanie des contradictions politiques et sociales du régime Tshisekedi ?
Un conseiller qui négocie un investissement pour 200 millions de dollars avec 10% d’intérêts et des parts gratuites avant d’obtenir des licences dans les mines du Congo en échange de’une pseudo sécurité. C’est un modus operandi qui choque en RDC et qui remet en cause le combat du parti UDPS du haut de ses 37 ans de lutte politique avant d’accéder au pouvoir en 2019. Pris la main dans le sac, le conseiller proche de Tshisekedi n’a eu pour tentative d’apaisement de l’opinion que de démissionner de ses fonctions. Mais les bruits autour de l’affaire ne s’arrête pas pour autant.
Les critiques du pouvoir Tshisekedi appellent désormais à ouvrir une enquête internationale pour démasquer le réseau sous-couverture de pillage des ressources de la RDC que le régime a mis en place.
L’opposant Jean-Marc Kabund, depuis arrêté et réduit au silence, avait dénoncé le vol organisé de l’argent du trésor public congolais pour le stoker dans des paradis fiscaux. Un mois suivant ces révélations qui avait irrité Tshisekedi, ce sont les propos de son conseiller proche, dans une vidéo piège avec des faux investisseurs qui semblent corroborer les accusations de Kabund.
En République Démocratique du Congo, la liste des contractions politiques et sociales du régime Tshisekedi s’allonge laissant place à la grogne sociale.
Nombreux sont ceux qui estiment que la démission du conseiller ne suffit pas sans qu’une enquête proprement dite soit ouverte par la justice. Ces mêmes sources dénoncent une justice congolaise à double vitesse instaurée par le régime pour le besoin de la cause, qui exonère les proches du président Tshisekedi. Mais le cas de Vidiye Tshimanga est critique car comme il l’affirme lui-même «Le président, c’est moi !», a-t-il dit. C’est un de ces amis de tous les temps du Président qui tombe dans le filet des enquêteurs anonymes. Entre les détournements des deniers publics, des arrestations des opposants politiques, la jouissance sur les deniers publics; le régime Tshisekedi a plus que déçu les congolais. Le cas UDPS devient ainsi un cas d’études pour les oppositions politiques africaines qui combattent à longueur des journées des régimes au pouvoir pour perpétuer ce que le feu Cardinal Mosengwo de Kinshasa avait qualifié de médiocrité du temps de Joseph Kabila.