Les États-Unis et la RDC ne se sont toujours pas accordés autour de la vente des blocs pétroliers et gaziers congolais. Le gouvernement américain est d’avis que la vente des blocs menace l’écosystème mondial et que ceci paraît contradictoire aux engagements pris par l’Etat congolais à l’international de préserver ses forêts stratégiques.
Lors de son passage à la tribune de l’ONU au mois de septembre dernier, le Président congolais Félix Tshisekedi avait réitéré la posture défiante de la RDC annonçant sur le sujet que rien n’empêche au pays d’exploiter ses forêts à sa propre guise.
L’émissaire du président américain pour le climat John Kerry séjourne à Kinshasa pour les travaux de la PreCop27. Il a réitéré la position de l’Amérique quant à ce. Les USA exigent désormais que quelques blocs pétroliers et gaziers soient retirés de l’appel d’offres lancé par le gouvernement congolais. John Kerry a tenu ce même discours au ministre congolais de l’environnement et au Président Félix Tshisekedi. Le Président congolais, quoi que réceptif au message de son interlocuteur, a apposé un refus catégorique à la demande américaine. Tshisekedi a fait savoir à ce dernier que la vente des blocs pétroliers ne posait aucun problème aux congolais et qu’il ne retirerait pas quelques blocs du lot déjà mis en vente. Un peu plus tôt dans la journée du mercredi 5 octobre, la ministre congolaise de l’environnement avait formulé la même remarque à John Kerry en lui annonçant qu’il fallait une bonne raison pour accéder à la demande de l’Amérique car les congolais ont mené toutes les études préalables et rien qui dérange n’a été trouvé permettant de retirer quelques blocs.
“Je vois mon Président Félix Tshisekedi prendre les allures d’un Chef nationaliste qui ne supporte plus le dictat, a déclaré Carlos Mupili. Ce qui est normal, il a fait sa part de déboulonner le FCC mais rien du concret de promesses des USA même condamner l’agression rwando-ougandaise ! C’est un fils d’Étienne Tshisekedi, a-t-il conclu. Tamtam News
Un commentaire
Nous devons prendre des mesures nécessaires par exemple sanctionner les États-Unis parce que tout le monde connaît au moins la contribution des Américains chez le rwandais et jusque-là ces dernières n’ont rien dit par rapport à la sanction que les rwandais devrait subir suite à l’air menant