Le décor est parfait à Kigali où les dirigeants du Commonwealth se réunissent cette semaine. Les routes sont propres. Tous les mendiants ont été nettoyé des rues et envoyés dans des centres de redressement. Le Rwanda tient mordicus à faire mande honorables mais au-delà de ce rideau de Kigali se cache une autre réalité.
A quelques kilomètres du centre de Kigali retentisse des bombes et des explosions. La rébellion M23 appuyée par Kigali poursuit avec son plan de déstabilisation de l’Est de la RDC.
Depuis le début de l’offensive plus de 40.000 personnes se sont déplacées de leurs milieux de résidence. Plusieurs morts parmi les civiles et d’importants dégâts matériels. Mais il n y a pas que le Congo qui enregistre des pertes. Plusieurs éléments présentés comme étant des forces Rwandaises venus en renfort aux M23 ont perdu la vie dans des combats et des effets militaires récupérés par les forces armées congolaises. Des sources concordantes ont rapporté le rapatriement au Rwanda des corps des soldats tombés en RDC.
L’Etat congolais a écrit au premier ministre britannique pour l’exhorter à contraindre Kigali à stopper son aggression contre la RDC. Des mortiers très longues portées tirées par les M23. Identifiées par l’armée congolaise comme étant appartenant à l’armée rwandaise les tirs ont détruit une école et tué des enfants. Ce qui constitue un crime contre l’humanité.
Ils peuvent bander leurs yeux mais ils ne pourraient pas arrêter nos cries d’atteindre leurs oreilles., affirme Jean-Pierre Makindu Nsaka. Pour cet activiste des droits de l’homme le Congo ne demande qu’à vibre en paix et les Etats du Commonwealth doivent offrir aux congolais cette chance. Tamtam News