Par L’Oiseau perché
Il était devenu l’un des visages les plus familiers du public de l’ère Tshisekedi. Président controversé d’un parlement des jeunes du parti au pouvoir, Jules s’était érigé en défenseur va-tout du régime au pouvoir.
Entre accusations fallacieuses et insultes, plusieurs personnes remettaient en question l’intouchabilité de Jules. Nombreux s’inquiéter de voir que certains étaient porté devant des magistrats pour des propos similaires à celui de Jules. Cela amenait plus d’un à rattacher les actions de Jules au leadership du parti UDPS accusant ce dernier de n’être qu’un lance-voix des caciques du régime.
Qu’advienne que pourra. Son slogan régulier avant de porter des accusations contre certains anciens dignitaires du régime Kabila ou encore contre certains proches du Président Tshisekedi.
Plus son influence a grandi Jules devenait insupportable et encombrant sans doute même dans son propre camps. Après avoir brandi les locations des rwandais résidants à Kinshasa et appelé à leur rendre des comptes Jules avait sans doute mis la goûte de trop qui fera déborder la vase. Cette action est condamnée à l’unanimité au Congo comme à l’étranger et Jules se retrouve à la croisée des chemins. Qui pour protéger un homme devenu encombrant ? Pour avoir franchir le point de non retour Jules est lâché de toutes parts. Son action est reprises par la rébellion M23 qui l’exploite aux yeux du monde pour confirmer la thèse d’une chasse à l’homme contre les rwandophones de Kinshasa. Mais le M23 présente ce dernier comme étant un haut cadre du parti au pouvoir UDPS. Le malaise s’installe et le parti au pouvoir prend ses distances et promet de sévir. Le parti rappelle aussi qu’il dispose des canaux de communication connue. Jules n’en est pas un.
Jules Kalubi est annoncé arrêter par les services de renseignement de la RDC pour avoir appelé à s’en prendre aux rwandophone de Kinshasa. Mais cette sentence va plus loin parce qu’elle a la tendance de rétablir toutes les personnes qui ont choisi le silence contre les attaques du mythique Président du Parlement debout.
Il était grand temps de réduire au silence cette erreur de la nature à insulte facile. Néanmoins, l’étonnement est qu’il soit aux arrêts seulement après avoir attaqué le Rwanda!!! , estime Israël Mutombo.