Les combats font rage dans la partie Est de la République Démocratique du Congo entre l’armée régulière et les combattants pro-rwandais du M23. Dans le Rutshuru, la cité stratégique de Bunagana est constamment sous le feu des M23 et les hostilités dans cette partie ont déjà causé la mort des centaines des civils. Des organismes internationaux tels que l’IRC dénombre déjà des dizaines des milliers des personnes déplacées après des mois d’affrontements.
Les autorités congolaises et les autorités américaines ont pointé directement du doigt la responsabilité du Rwanda derrière les hostilités après que des militaires rwandais ainsi que leurs effets ont été capturé dans les champs de bataille du Rutshuru et des images des drones militaires montrant des incursions des troupes rwandaises en territoire congolais.
Plus de six semaines après sa chute, la cité de Bunagana est toujours sous occupation des combattants pro-rwandais. Les M23 sont accusés de commettre des exactions contre des civils et d’enrôler dans leurs rangs des mineurs. En RDC, on blâme la passivité d’une communauté internationale qui peinent à sanctionner le Rwanda pour ses actes hostiles et qui tarde à imposer des sanctions ciblées contre les M23.
L’attaque du mardi 16 août par les combattants pro-rwandais du M23 de la centrale hydroélectrique de Rwanguba, a éveillé la curiosité de la communauté internationale contre les agissements destructeurs de ces derniers. Cette attaque intervient après celle contre les casques bleus de la Monusco et la descente par les M23 d’un avion de repérage de l’ONU.
La délégation de l’Union européenne a exprimé son indignation face au bombardement de la centrale hydroélectrique de Rwanguba encore en construction par le M23. L’Union européenne a condamné ce qu’elle a qualifié de sabotage d’un ouvrage d’utilité publique destiné à fournir l’électricité aux habitants du Nord-Kivu.
L’étau se resserre autour des M23. L’Union européenne appelle désormais la force négative à déposer les armes et à se retirer des zones occupées. L’attaque de cette centrale hydroélectrique localisée dans le parc de Virunga et dont les travaux de construction sont financés par l’Union européenne a fait des victimes civils supplémentaires. Le parc a déplacé provisoirement son personnel pour le mettre à l’abri des attaques futures des combattants pro-rwandais du M23.
Avec cette attaque d’un bien d’utilité publique financé par la communauté internationale, Il n’est pas encore clair jusqu’où les combattants pro-rwandais du M23 veulent-ils aller dans cette aventure défiant tous les appels à la cessation des hostilités. Tamtam News