En République Démocratique du Congo, des contradictions sociales et politiques ont conduit à la démotivation du peuple. La plus part des congolais s’avouent perdu dans un flou au point de ne plus savoir à quoi s’en tenir pour ce qui est de la gestion politique de leur pays depuis l’arrivée en tête du Président Tshisekedi. Plusieurs décisions, pourtant décriées par le peuple, sont passées en mode d’urgence. On dirait que le pays n’organise pas des élections et que la volonté du peuple devant orienter les grandes décisions ne servirait à rien. Depuis le premier quinquennat de Tshisekedi, le peuple a continué de voir d’un œil mauvais le rapprochement entre Kinshasa et Kampala. Ce sentiment du peuple est drainé par le fait que l’Ouganda sous Yuweri Museveni n’a jamais joué franc jeu au Congo. Dans ce cas, comme dans beaucoup d’autres cas, la voix du peuple a été balayée par un simple geste de la main par les nouveaux maîtres de Kinshasa. L’opération Shuuja, signant l’entrée en RDC des troupes ougandaises n’aura que préparé le chemin vers une montée en puissance du M23. Ces mêmes forces ougandaises ont coalisé avec les M23 pour faire tomber Bunagana, ouvrant la voie vers la capture des territoires beaucoup plus importants. Aux dernières nouvelles, l’Ouganda venait de rouvrir unilatéralement le poste frontière de Bunagana, permettant aux M23 de continuer à percevoir des droits de douane indûment. Cet exemple avec les forces ougandaises s’ajoute à la longue litanie des contradictions politiques en RDC. On peut citer aussi l’entrée expéditive de la RDC à l’East African Community (EAC). Les congolais ont eu beau avertir leurs dirigeants. Toutes les opinions réfléchies n’ont eu que pour réponse: la haine des certains contre un régime qui fait bien les choses. La décision unilatérale des dirigeants congolais de rejoindre l’EAC s’est révélée être un autre faux-pas. L’East African Community est une caisse de résonance du Rwanda et du Kenya. Aux contradictions ci-haut épinglées s’ajoute des déclarations explosives et démesurée du Président Tshisekedi. Le Président s’est attardé tout le long à lancer des piques et des menaces contre son adversaire Paul Kagame. Sans prendre la mesure de ses propres forces. Il a comme surestimée la capacité de son armée face à la menace et il a vendu aux congolais une fausse image d’invincibilité. Mais en tant que commandant des forces armées, il était en bonne position de le savoir mieux que personne que les forces armées congolaises ne font pas le poids. Des avertissements du Président tels que “à la moindre escarmouche” ou encore “lisez sur mes lèvres “ ou “nous pouvons atteindre Kigali depuis Kinshasa” ou “nous devons débarrasser les Rwandais de Kagame”continuent de faire rire dans des grands salons. Le Président a semblé ne pas savoir que ses paroles valent force de loi. Ses déclarations suffisent à elles seules pour pour lui faire gagner des amis comme les lui faire perdre des amis. Dans ce cas, c’est le deuxième scénario qui s’est produit. La RDC s’est retrouvée seule à faire face au danger après les propos embarrassants du Président qui n’auront servi qu’à renforcer la thèse d’une présence justifiée des troupes rwandaises au Congo pour contrer une menace palpable. S’ajoutent à cette longue chaîne des contradictions, des dignitaires du régime lesquels détournent des millions des dollars destinés à des projets sociaux. Il s’est déclaré comme une sorte de course à l’enrichissement personnel entre les dirigeants. Le peuple qui ne s’en sort pas peine à mobiliser 2 dollars par jour. L’article 15 de la constitution congolaise, pourtant imaginaire, est devenue plus qu’une réalité partout en RDC. Le Président n’a eu de cesse que de protéger ses proches en tenant parfois de minimiser l’ampleur des dégâts. À titre d’exemple, celui-ci estime que 27 000$ est pas grand chose. En réaction au scandale des salaires surréalistes des députés nationaux dans l’un des pays les plus pauvres du monde. Le Président a tenté désespérément d’expliquer devant des journalistes français le partage des 15 millions de versement des pétroliers entre des élites de son régime en disant qu’il s’agit d’une rétro-commission et non la corruption. À tous ces maux s’ajoute une gestion tapageuses du pays par le Kasaï qui a longtemps rêvé de diriger le pays jusqu’à ce qu’un miracle se soit produit en 2018. Le régime Tshisekedi se caractérise par une violence verbale d’une intensité encore jamais vécue au Congo et par un refus d’entendre systématique d’entendre le bon sens. L’accaparement des richesses du pays par les dirigeants. Tous ces faits ont fini par susciter un désintéressement des populations du pouvoir actuel. Le peuple congolais affamé malgré les richesses du pays a cessé d’être fort et énergétique. Toutes ces contradictions, et beaucoup d’autres encore, ont fini par démobiliser le peuple congolais. Celui-ci ne sait plus quelle vérité doit-il croire. Pendant ce temps, les choses s’accélèrent dans la partie Est du pays, où les rebelles contrôlent des pans entiers du territoire. Les rebelles du M23 exigent maintenant une autonomie totale des provinces du Nord et Sud-Kivu pendant 8 longues années. Décidément une porte étroite vers la balkanization du pays et l’annexion par le Rwanda de cette partie du Congo. La peur et la confusion envahissent progressivement les grandes villes du pays. La frustration d’un peuple de voir son pays disloquer. De pouvoir faire ses valises pour rallier un coin à l’autre dans ce qui était encore jusque-là la République Démocratique du Congo. Si les autorités ne changent pas leur manière de faire, et ils ne s’investissent pas dans des actes de mis en confiance du peuple, s’ils ne résolvent pas les contradictions politiques et sociales qui caractérisent la gestion actuelle du pays, les cris d’alerte et d’appels au patriotisme qu’ils lance pour parer à l’irréparable qui menace d’arriver ne trouveront pas trouver de réponse auprès du peuple. Le peuple assistera impuissant à la balkanisation du Congo car envahi par le flou et des contradictions.
Quand l’envie du pouvoir parvient à l’irréparable: comment le tandem Nangaa-Bisimwa conduit la RDC à la balkanisation
La République démocratique du Congo est entrée dans une phase critique avec les négociations en cours entre l’Etat et les rebelles du M23 à Doha dont la conclusion s’annonce pour bientôt. Le tableau est sombre non pas pour Tshisekedi mais pour la RDC en tant que Etat dans son format initial de 1960. Presque pareil au scénario qui conduisit à la dislocation de l’ex-URSS, les ambitions démesurées d’un groupe de personnes pourraient conduire à une balkanisation territoriale du Congo, néanmoins en sa première phase, avant d’atteindre sa phase finale d’ici à l’an 2030. Si le M23 s’obstinent à maintenir sa position actuelle, et si la partie gouvernementale affaiblie par la guerre accepte de céder la manche, le Congo tel que connu depuis l’indépendance avec son système unitariste pourrait cesser d’exister. En s’alliant à la lutte du M23, pour satisfaire leur désire de vengeance face à un Tshisekedi qu’ils ont aidé à façonner le pouvoir, est-ce que Nangaa et sa cohorte savaient-ils qu’ils s’alliaient en réalité à un projet qui en définitif conduirait à la balkanisation du Congo et dont le schéma a été tracé avant eux ? La réponse est certainement non, car aveuglée par le désire de vengeance. Nangaa, comme tout le reste, se retrouve clairement pris dans un traquenard auquel ils ne peuvent s’en sortir. Leur aura et leur désire de vengeance auront servie en réalité, à balkaniser le Congo plutôt qu’à leur obtenir une réhabilitation dans leurs droits illégitimes qu’ils réclamaient à Tshisekedi. Pas seulement Nangaa, mais tout le monde qu’il a réussi à tirer dans cette aventure. Nangaa et sa bande n’avaient pas conçus la chose de la sorte. Ils se sont crus plus intelligent que les géniteurs du projet M23. L’utiliser comme béquilles pour les conduire jusqu’à Kinshasa détrôner Tshisekedi. Mais ceci n’a jamais été dans le plan. La lutte a été conçue en réalité pour s’arrêter au contrôle du Nord et Sud Kivu, d’essayer d’obtenir leur autonomie à travers un simulacre de référendum à venir, puis à les annexer au Rwanda d’ici à quelques années. Une réplique parfaite du schéma Russie-Ukraine avec au centre comme enjeu la Crimée. À Doha, le M23 revendique une autonomie de 8 ans sur le plan administratif et politique du Nord-Kivu et Sud-Kivu. Nangaa et une partie de sa suite ne sont pas originaires du Nord et Sud-Kivu. Même si l’autonomie exigée de ces deux provinces venait à être arrachée par la force, Nangaa et sa suite ne trouveront jamais de place à table. Ils finiront par devenir des indésirables dans cette partie. Se trouvant dans un traquenard sans vraiment comprendre l’enjeu initial, Nangaa et sa bande n’auront de choix que de tenter un saut en avant: se dissocier du M23 dans les territoires occupées pour ensuite dupliquer le mouvement. Cette fois avec comme argumentaire de sauver la nation face au péril de la balkanisation. Une tentative qui pourra leur racheter une certaine opinion favorable auprès des ceux qui verront en cela une tentative d’anéantissement du M23 depuis l’intérieure. Cette manœuvre pourrait aussi servir à dresser le lot pour leur retour dans les parties du pays où ils sont originaires. Mais, un retour sous ces conditions ne sera pas bien accueilli par les populations qui pensent déjà d’eux d’être des traîtres de la nation congolaise. Toutefois, un tel projet ne sera pas suffisant pour stopper un train déjà mis en marche grâce à leur complicité aveugle et l’appétit du pouvoir: la balkanisation du Nord et Sud-Kivu. Surtout que Nangaa et sa bande n’auront pas de soutien militaire adéquat pour faire le contrepoids au M23 aile Makenga-Bisimwa. À moins qu’ils se soient alliés en ce moment-là au régime de Kinshasa pour tenter un coup de force ultime afin de reprendre le contrôle de cette partie du pays. Des éléments de discorde entre Nangaa et l’aile Makenga-Bisimwa ont déjà commencé à paraître dans les médias, notamment des mésententes entourant des nominations dans les villes sous leur contrôle. L’aile Makenga-Bisimwa se taillerait la part du lion. Si ces informations se confirmaient, il s’agira des premières indications d’une dislocation future.
PABEA-COBALT: ATTRIBUTION DU CONTRAT EN ENTENTE DIRECTE RELATIF A LA MISSION DU CONTROLE ET SURVEILLANCE DES TRAVAUX D’INFRASTRUCTURES REALISES DANS LE CADRE DU PROJET D’APPUI AU BIEN-ETRE ALTERNATIF DES ENFANTS ET JEUNES IMPLIQUES DANS LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT DU COBALT DANS LA PROVINCE DU LUALABA
PUBLICATION D’ATTRIBUTION DU CONTRAT EN ENTENTE DIRECTE RELATIF A LA MISSION DU CONTROLE ET SURVEILLANCE DES TRAVAUX D’INFRASTRUCTURES REALISES DANS LE CADRE DU PROJET D’APPUI AU BIEN-ETRE ALTERNATIF DES ENFANTS ET JEUNES IMPLIQUES DANS LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT DU COBALT (PABEA-COBALT) DANS LA PROVINCE DU LUALABA
NOTE D’INFORMATION
Date de publication : 05 Juillet 2025
Pays : REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Agence d’exécution : L’Unité de Coordination du PABEA-COBALT (UCP)
Nom du Projet/Etude : Projet d’Appui au Bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaine d’approvisionnement du Cobalt (PABEA-COBALT)
Numéro de Prêt/Don : DON-FAT N°5900155015301
Nom de la Demande de Propositions (DDP) : NA
Méthode de sélection : Entente Directe
Date de publication de l’AMI : NA
Date de publication de la DDP : NA
Date d’ouverture des propositions techniques : NA
Date d’ouverture des propositions financières : NA
Date d’approbation par la Banque du projet de Contrat négocié : 02 juillet 2025
Nom de l’attributaire du Contrat : CABINET HIGH TECH DESIGN CORPORATION (H.D.C),
Nationalité : Congolaise
Téléphone : (+243) 998 90 12 54/ (+243) ; 81 21 68 939 ;
Adresse : N° 1013, Avenue MUTOMBO KATSHI, Quartier du 30 Juin, Commune de la Gombe, Ville de Kinshasa, Immeuble KAVALI CENTER, étage 3-Local 3-3-4
E-mail : hightechdc@gmail.com
Montant du Contrat : 215 577,27 USD/HT (Deux cent quinze mille cinq cent septante-sept et vingt-sept centimes Dollars américains Hors Taxes
Date de démarrage du Contrat : 22 Juillet 2025
Durée d’exécution du Contrat : 06 mois
Synthèse de l’objet du Contrat : Assurer le contrôle et la surveillance des travaux d’infrastructures réalisés dans le cadre du Projet d’Appui au Bien-Etre Alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaine d’approvisionnement du Cobalt (PABEA-COBALT) dans la Province du Lualaba
Nombre total de soumissionnaires/Liste Restreint : 1
PABEA COBALT: ATTRIBUTION DU CONTRAT EN ENTENTE DIRECTE RELATIF A LA MISSION DU CONTROLE ET SURVEILLANCE DES TRAVAUX D’INFRASTRUCTURES REALISES DANS LE CADRE DU PROJET D’APPUI AU BIEN-ETRE ALTERNATIF DES ENFANTS ET JEUNES IMPLIQUES DANS LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT DU COBALT DANS LA PROVINCE DU HAUT-KATANGA
PUBLICATION D’ATTRIBUTION DU CONTRAT EN ENTENTE DIRECTE RELATIF A LA MISSION DU CONTROLE ET SURVEILLANCE DES TRAVAUX D’INFRASTRUCTURES REALISES DANS LE CADRE DU PROJET D’APPUI AU BIEN-ETRE ALTERNATIF DES ENFANTS ET JEUNES IMPLIQUES DANS LA CHAINE D’APPROVISIONNEMENT DU COBALT (PABEA-COBALT) DANS LA PROVINCE DU HAUT-KATANGA
NOTE D’INFORMATION
Date de publication : 05 Juillet 2025
Pays : REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Agence d’exécution : L’Unité de Coordination du PABEA-COBALT (UCP)
Nom du Projet/Etude : Projet d’Appui au Bien-être alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaine d’approvisionnement du Cobalt (PABEA-COBALT)
Numéro de Prêt/Don : DON-FAT N°5900155015301
Nom de la Demande de Propositions (DDP) : NA
Méthode de sélection : Entente Directe
Date de publication de l’AMI : NA
Date de publication de la DDP : NA
Date d’ouverture des propositions techniques : NA
Date d’ouverture des propositions financières : NA
Date d’approbation par la Banque du projet de Contrat négocié : 02juillet 2025
Nom de l’attributaire du Contrat : CABINET HIGH TECH DESIGN CORPORATION (H.D.C),
Nationalité : Congolaise
Téléphone : (+243) 998 90 12 54/ (+243) ; 81 21 68 939 ;
Adresse : N° 1013, Avenue MUTOMBO KATSHI, Quartier du 30 Juin, Commune de la Gombe, Ville de Kinshasa, Immeuble KAVALI CENTER, étage 3-Local 3-3-4
E-mail : hightechdc@gmail.com
Montant du Contrat : 215 577,27 USD/HT (Deux cent quinze mille cinq cent septante-sept et vingt-sept centimes Dollars américains Hors Taxes
Date de démarrage du Contrat : 22 Juillet 2025
Durée d’exécution du Contrat : 06 mois
Synthèse de l’objet du Contrat : Assurer le contrôle et la surveillance des travaux d’infrastructures réalisés dans le cadre du Projet d’Appui au Bien-Etre Alternatif des enfants et jeunes impliqués dans la chaine d’approvisionnement du Cobalt (PABEA-COBALT) dans la Province du Haut-Katanga.
Nombre total de soumissionnaires/Liste Restreint : 1
En RDC, la DG Alice Mirimo salue le leadership éclairé du Président Tshisekedi qui a amené à un accord de paix avec le Rwanda
Kinshasa, RDC – La République Démocratique du Congo a conclu un accord de paix le vendredi 27 juin avec le Rwanda sous la facilitation des États-Unis d’Amérique. Un pas dans précédent qui augure un espoir pour les deux pays ouvertement en conflit depuis 1996. Conflit que plusieurs médiations n’avaient pas réussies à résoudre jusque-là. Ce qui entrera dans l’histoire comme une partie de l’héritage de l’ère Tshisekedi.
Dans le pays, comme à l’étranger, des messages de félicitations à l’endroit aussi bien du Président Félix Tshisekedi qu’à son homologue Donald Trump le médiateur dudit accord de paix ne cessent de tomber. C’est le cas du message de Me Alice Mirimo Kabetsi, cette actrice de la société civile congolaise de renom et administratrice des établissements publics qui n’a pas manqué de souligner cet héritage du Président congolais.
“C’est avec un profond respect et une immense admiration que je tiens,au nom du Fonds National de Promotion et de Service Social (FNPSS) ainsi qu’en mon nom propre, à adresser mes chaleureuses félicitations à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la signature historique de l’accord de paix du 27 juin 2025, aux États-Unis d’Amérique, entre la République Démocratique du Congo et la République du Rwanda.
Cet acte courageux, empreint de hauteur d’esprit, marque un tournant majeur pour la stabilité régionale, la réconciliation et la reconstruction harmonieuse de la région des Grands Lacs. Il témoigne du leadership éclairé de notre Président de la République, animé par une vision de paix durable et de développement intégré au bénéfice de nos populations.
Dans cette dynamique, je me permets de souligner que le FNPSS, à travers le Projet PABEA-COBALT, dans son essence même et avec la préparation de sa phase 2 visant l’extension à d’autres minerais de la République ainsi qu’à d’autres provinces s’inscrit pleinement dans les ambitions sociales et économiques rendues possibles par cette paix retrouvée.
En luttant contre le travail des enfants dans les zones minières, en favorisant prioritairement la scolarisation, l’inclusion sociale et le soutien aux familles vulnérables a travers l’agrobusiness ainsi que l’assainissement des chaînes d’approvisionnement de cobalt, ce projet PABEA, initié par le Gouvernement et financé par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), constitue une opportunité stratégique pour consolider la paix, en apportant une réponse structurelle aux fractures sociales engendrées par les conflits armés à répétition.
Plus encore, les investissements mobilisés par le PABEA-COBALT en matière d’assainissement des chaînes d’approvisionnement des minerais, d’éducation, d’assistance et de protection sociale, d’infrastructures communautaires et de renforcement des capacités institutionnelles, sont autant de leviers puissants pour ancrer une paix durable.
Car, pour avoir une paix véritable et durable, ce processus doit etre couplé de justice sociale et de protection sociale des groupes vulnérables, d’accès équitable aux ressources et aux services sociaux de base, et d’un espoir tangible pour les générations futures notamment par une lutte efficace contre les inégalités sociales.
Nous restons donc pleinement engagés, avec foi et détermination, aux côtés du Gouvernement de la République, sous l’impulsion du Chef de l’État, pour faire du développement social inclusif un pilier fondamental de cette nouvelle ère de stabilité et de paix.
Nous demeurons également optimistes quant aux effets positifs que cet accord de paix produira sur le relèvement socio-économique des populations congolaises, en particulier celles vivant dans les zones longtemps meurtries par les affres de la guerre.
Avec tous les égards et respect qui s’imposent,
Me Alice MIRIMO KABETSI
Administrateur Directeur Général du FNPSS
Coordinatrice nationale du Projet PABEA-COBALT”
Tamtam News
PABEA-COBALT: Avis d’Appel d’Offres National N° 001/FNPSS/ADG/Tx/UCP/PABEA- COBALT/CGPMP-SP/2025 relatif aux travaux de construction des centres de formation professionnelle dans les filières de mécanisation agricole, miniers artisanaux, coupe et couture dans les Provinces du Haut-Katanga et du Lualaba
En RDC, la relance de l’Université Protestante de l’Equateur s’accélère: le recteur Eale Bosela mise haut
Récemment nommé au poste de recteur de l’université Protestante de l’Equateur (UPE Bolenge), le Prof Dr Eale Bosela Ekakhol Rémy Paul ne ménage aucun effort pour redonner un souffle nouveau à cet Établissement académique.
Le choix porté sur sa personne pour imprimer un dynamisme nouveau dans l’UPE Bolenge n’est pas anodin. Professeur des universités et expert de rang international, Eale Bosela Ekakhol Rémy Paul jouit d’une notoriété publique qui dépasse les frontières. Suffisant pour faire de l’UPE Bolenge une université de renommée mondiale.
Son ambition c’est d’aider l’université à se refaire une image, de doter celle-ci des nouvelles filières et d’une bibliothèque universitaire de référence au cœur de la province de l’Equateur. Ainsi des contacts sont en train d’être tissés avec des partenaires académiques en Suisse pour obtenir des livres et autres matériels académiques de haute qualité. Des notables influents originaires de la province de l’Equateur ont été également mobilisés afin d’apporter leur contribution à la relance de l’UPE Bolenge, c’est le cas de Monsieur Richie Lontulungu Nsombola Président National de la Coalition Citoyenne pour le Congo (CCC) et Expert international détenant un carnet d’adresse riche.
S’agissant de la création des nouvelles filières, le Professeur Dr Eale Bosela Ekakhol Rémy Paul s’est entretenu le jeudi 29 mai 2025 avec le Directeur Général de l’Institut National de Bâtiment et Travaux Public’s (INBTP). Cet entretien qui s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un accompagnement de l’INBTP à l’Université Protestante de l’Equateur (UPE Bolenge), spécialement pour la Faculté des Sciences et Technologie qui ouvrira ses portes l’année Académique prochaine avec des filières telles que la licence en Travaux Publics Construction industrielle des bâtiments, Génie rurale, Ponts et Chaussées, Hydraulique et Environnement, Architecture et Licence en Géomètre Topogragraphe (Aménagement Foncier et Infrastructures, Génie Geomatique, Expert Foncier et Immobilier.
Le train est en marche pour faire de l’UPE Bolenge une université moderne aux standards internationaux. Tamtam News
En RDC, le discours choc de l’ancien President Kabila ne mentionne pas un point important (analyse)
Par l’Oiseau perché
L’ex-Président Kabila a fait un discours choc le 23 mai 2025 brisant plus de six ans de silence depuis son départ du pouvoir. Le discours a été suivi par des millions des congolais curieux de savoir ce que dira l’ancien Président, l’homme dont ils reprochent beaucoup de choses.
Quoi que la population partage un certain nombre de réflexions contenues dans ce discours, celle-ci a regretté cependant que l’ancien Président ait omis un élément important dans son discours, un élément qui n’aurait pas dû lui échapper. Ce que le peuple congolais espérait entendre le plus de lui, c’était le pardon pour tous les méfaits de son régime afin qu’il se réconcilie avec lui.
En effet, le Président Joseph Kabila a gouverné pendant dix-huit années d’une main de fer. Son régime a été d’une brutalité caractéristique qui a d’ailleurs scellé le divorce entre lui et le peuple. Les événements ayant précédé la fin de son règne ont été l’expression d’un désaveu du peuple.
En plus de cette brutalité, l’ancien Président a confisqué les votes du peuple en 2018 pour imposer sa propre volonté. Cet acte a profondément blessé la conscience congolaise. Le Président Kabila a fabriqué un destin pour la RDCongo qui ne devait pas l’être. Il prétend se plaindre de ce même destin six ans après.
Le peuple n’est pas un terrain de jeu que l’on peut utiliser seulement en cas de besoin. Il peut se tromper sur tout sauf sur ses sentiments envers un homme politique.
Le Président Joseph Kabila devra, avant toute chose, chercher une réconciliation avec le peuple congolais pour son avenir politique. Il ne doit pas croire que les circonstances difficiles actuelles suffisent, à elles seules, pour sceller une réconciliation entre l’homme congolais et lui. Ce serait trop simpliste de sa part de croire de la sorte.
Le peuple congolais attend un minimum de pardon ou d’excuses pour toutes les fautes orchestrées pendant ses dix-huit ans de règne. Monsieur Honoré Nguanda l’avait fait au nom de tous les anciens dignitaires de l’époque du Président Mobutu.
Les congolais espèrent qu’il ne s’agit que d’un premier discours et que d’autres suivront. Sans le pardon du peuple congolais, la recette que le Président Kabila propose ne passera jamais. S’il compte reprendre le pouvoir par la force, croyant que tourner la page à la dictature actuelle doit être le point de départ vers un changement en douze piliers, il sera repoussé par une force encore plus grande et fortement coalisée: le peuple.
Le pardon que le peuple congolais attend ne vaudra pas que pour sa personne mais aussi pour ses ex collaborateurs qui sont tous assimilés aux méfaits de son règne.
Il s’agira d’un pardon libérateur et réparateur pour lui et ses proches. Certains leaders africains l’ont fait avant lui et ils se sont réconciliés avec le peuple, s’humiliant même pour se faire pardonner.
Il y a les cas de Jerry J. Rawlings du Ghana et de Mathieu Kerrekou du Bénin, deux hommes au destin similaire à celui du Président Kabila.
Nomination de Christoph Bitasimwa à l’IGF: Richie Lontulungu salue un choix judicieux opéré par le chef de l’Etat
La nouvelle est tombée mercredi en début de soirée avec un changement inattendu à la tête de l’Inspection Générale des Finances de la RDC. Le Professeur Dr. Christoph Bitasimwa Bahii prend les commandes de cette importante institution, levier de l’Etat en matière de lutte contre les détournements de fonds et la corruption, en remplacement de Jules Alingete Key.
Le changement a déclenché une vague des réactions dans le pays. S’exprimant sur le sujet, Richie Lontulungu parle d’un choix judicieux opéré par le chef de l’Etat congolais.
Mes chaleureuses félicitations au Professeur Dr Christophe Bitasimwa pour sa nomination en tant que nouveau chef de l’Inspection Générale des Finances de la RDC. Le Prof Christophe est doté d’une noble conscience de soi et d’un sérieux plein de logique qui ne néglige rien. Je remercie le Président Félix Tshisekedi pour ce choix judicieux, a déclaré Richie Lontulungu.
Dans une interview accordée à Tamtam News, Richie Lontulungu dit connaître le nouveau patron de l’IGF qu’il a découvert il y’a quelques années grâce à ses atouts professionnels. “Le Professeur Bitasimwa est peu parleur, discret, travailleur, et sérieux”, a-t-il déclaré. Ce sont les attributs du nouveau patron de l’IGF d’après Richie Lontulungu qui demande aux congolais de juger Christophe Bitasimwa par le travail, et l’accompagner dans sa mission comme ils l’ont fait avec son prédécesseur.
À la question de savoir si ce changement à l’IGF incarne une rupture avec l’ère Alingeti, le Président de la Coalition Citoyenne pour le Congo estime que Christoph Bitasimwa surprendra en bien.
Nous avons affaire avec un vieux routier dans le domaine des finances. Christoph Bitasimwa a fait carrière comme dans le contrôle des finances et y a gravi les échelons. Tous les connaisseurs savent que le chef de l’Etat Félix Tshisekedi n’allait pas trouver meilleur que lui pour poursuivre le travail entamé par Jules Alingete et aller plus loin dans l’assainissement des chaînes de dépense de la RDC, a déclaré Richie Lontulungu.
Richie Lontulungu prédit quand même qu’il y aura un changement dans la manière de faire car Bitasimwa n’est pas un polémiste. “Vous ne le trouverez pas dans la polémique et dans des querelles.”, a-t-il dit. Tamtam News
Exclusif: Washington et Kigali négocient un accord sur l’envoie des migrants expulsés des États-Unis au Rwanda
Washington – Le gouvernement rwandais et l’administration Trump discutent des détails d’un accord potentiel permettant à Kigali d’accepter des personnes expulsées des États-Unis, y compris des Africains et d’autres ressortissants non rwandais, a appris CBS News.
Les décisions relatives à une éventuelle compensation financière pour l’accueil des expulsés et d’autres détails seront discutées au cours des deux prochaines semaines, selon un responsable rwandais. Un fonctionnaire américain et un fonctionnaire rwandais ont tous deux confirmé l’existence de discussions actives sur l’envoi de ressortissants de pays tiers expulsés du territoire américain vers le pays d’Afrique de l’Est.
Lors d’une réunion télévisée du Conseil des ministres en début de semaine, le secrétaire d’État Marco Rubio a déclaré qu’il recherchait activement d’autres pays pour accueillir les migrants expulsés des États-Unis.
« Nous travaillons avec d’autres pays pour leur dire : ‘Nous voulons vous envoyer certains des êtres humains les plus méprisables' », a-t-il déclaré, assis aux côtés du président Trump. Rubio a ajouté que « plus on s’éloigne de l’Amérique, mieux c’est ».
Les arrangements avec le Rwanda ont été rapportés pour la première fois par le Washington Post, qui a également cité le travail de la journaliste indépendante Marisa Kabas, qui a révélé l’expulsion récente d’un ressortissant irakien des États-Unis vers le Rwanda.
Un responsable rwandais a déclaré à CBS News que l’administration Trump avait effectivement procédé à cette expulsion, mais n’a pas partagé d’informations supplémentaires sur l’homme. Le fonctionnaire rwandais a également déclaré à CBS News que Kigali avait une expérience unique en matière de gestion des expulsions et a cité un accord passé avec le Royaume-Uni. L’expulsion des demandeurs d’asile par le Royaume-Uni en 2024 a suscité une controverse juridique et politique au sein du gouvernement conservateur britannique de l’époque. Immédiatement après son entrée en fonction l’année dernière, le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que cette politique était « morte et enterrée ».
L’administration Trump s’est tournée vers des pays tiers pour gérer l’afflux de migrants en Amérique et les tentatives d’expulsion. Le Salvador a conclu un accord avec l’administration Trump pour accepter les personnes expulsées et emprisonner certaines d’entre elles contre rémunération, notamment dans la tristement célèbre prison de CECOT, une mesure qui a donné lieu à une multitude d’actions en justice. D’autres pays, dont le Mexique et le Panama, ont accepté d’accueillir des expulsés qui ne sont pas leurs propres ressortissants.
Les discussions sur l’expulsion avec le département d’État ont lieu au moment où les États-Unis tentent de négocier un accord de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo.
Devant les caméras, M. Rubio a également fait l’éloge de l’envoyé de M. Trump en Afrique, Massad Boulos, qui est le beau-père de Tiffany Trump, et a déclaré qu’il l’avait récemment envoyé dans la région. M. Boulos, qui a le titre de conseiller principal pour l’Afrique, a parlé publiquement de ses efforts pour négocier des contrats miniers d’une valeur de plusieurs milliards de dollars dans la région.
Rubio a également indiqué qu’il avait récemment supervisé la signature d’une déclaration de paix entre la RDC et le Rwanda, et a déclaré qu’il espérait négocier un accord de paix permanent et durable. -Avec CBS NEWS
Expropriation des terres: En RDC, la violence resurgît à Kaponda opposant les villageois à la société minière Kamoa Copper SA
La Plateforme des Organisations de la Société Civile CASMIA-G ASBL condamne vivement l’arrestation de 16 personnes, dont des femmes, dans le village de Kaponda dans la province du Lualaba. Ce village est situé à proximité des installations de l’entreprise minière Kamoa Copper S.A. Ces arrestations, survenues aux petites heures du dimanche 27 avril 2025, ont été menées par des forces de police. Celles-ci ont pénétré de force dans les habitations. Ce qui a suscité l’émoi et l’incompréhension parmi les populations locales.
Ces arrestations interviennent après des manifestations violentes menés par les riverains. Le 18 avril dernier plusieurs communautés vivant autour des installations de l’entreprise minière Kamoa Copper ont barricadé plusieurs voies d’accès à cette entreprise. La police est intervenue pour calmer la situation. « Du coté du village Katayi , il y a eu même un blessé grave. Car sa jambe va être amputé « , explique Kazonde Majita, un cultivateur dans l’un de ces villages joint au téléphone. Selon cette même source, 68 personnes ont été arrêtées.
Le dimanche dernier, la police a fait une nouvelle descente au village Kaponda . Ici, 16 nouvelles personnes ont été arrêtées selon le communiqué de CASMIA ASBL. D’après Kazonde Majika, 35 personnes ont été condamné dans une procès en flagrance la semaine dernière.
Dans son communiqué, CASMIA-G ASBL dénonce fermement ces actes qu’elle qualifie d’« arbitraires » . Cette ASBL rappelle que la liberté est un droit fondamental garanti par la Constitution de la République Démocratique du Congo (articles 17, 29 et 34). L’organisation souligne également que le Règlement minier (article 451) impose aux entreprises minières d’établir de bonnes relations avec les communautés affectées par leurs projets.
Une affaire d’indemnisation
Tout commence au mois de septembre de l’année dernière. Selon Kazonde Majita, Kamoa Copper identifie des agriculteurs en vue d’élargir son exploitation. Car , cette entreprise veut installer une mine à ciel ouvert . « Dans un premier temps, des agriculteurs de 10 villages ont été identifiés pour une délocalisation. Par la suite d’autres cultivateurs de 5 autres villages seront également identifiés« , explique t-il.
Selon lui, Kamoa aurait demandé aux agriculteurs de ne pas exploité leurs champs. « Jusqu’au mois de janvier, il n’y avait toujours pas de délocalisation. Nous avons contacté l’entreprise pour une suite« , dit-il encore. Il explique aussi que l’entreprise Kamoa a décidé de suspendre la délocalisation. « Mais nous , nous avions abandonné nos champs toute cette saison culturale. Nous avons beaucoup perdu « , déplore t-il.
Un appel urgent au dialogue et à la désescalade
Pour CASMIA-G ASBL, Kamoa Copper S.A doit assumer ses responsabilités. Elle doit par ailleurs mettre fin à ces arrestations, qui risquent d’envenimer davantage le conflit. « L’entreprise, en tant que partie prenante, doit œuvrer pour un climat de concorde et ouvrir la voie au dialogue », insiste l’organisation.
Par ailleurs, CASMIA-G ASBL exhorte les autorités politico-militaires à favoriser la désescalade. Ainsi , l’ASBL les invite à libérer les personnes arrêtées et à relancer les négociations entre les parties. Elle encourage également les communautés à rester pacifiques, à protéger les biens de l’entreprise et à poursuivre la défense de leurs droits par des voies légales.
Cette nouvelle vague d’arrestations met en lumière les défis persistants liés à la cohabitation entre les industries extractives et les populations locales en RDC.
Clôture du mois de la femme: le FNPSS appelle à la solidarité en faveur des femmes et filles de l’Est de la RDC
Il s’est tenu ce lundi 28 avril, l’atelier de clôture du mois de la femme 2025, en solidarité avec les femmes et filles de l’EST de la RDC, les FARDC et les volontaires de WAZALENDOS, organisé par les Cadres et Agents féminins du Fonds National de Promotion et de Service Social (FNPSS), appuyé par la Direction Générale du FNPSS.
Cette activité a connu la participation de la Secrétaire Générale au Genre, Famille et Enfant, Madame Esther KAMWANYA, du Président du Conseil d’Administration du FNPSS, Dr Marcel KALUBI TSHIMAKINDA, de Madame l’Administrateur Directeur Général du FNPSS et Coordonnatrice du PABEA-COBALT, Me Alice MirimoKabetsi et de Madame le Directeur Général Adjoint du FNPSS Me Cécille Rebecca Meta Kasanda.
Après les interventions des différentes intervenantes entre autres Madame la Secrétaire Générale et Madame la DGA du FNPSS, Me Alice Mirimo Kabetsi a conduit le temps fort de cette activité.
Après une brève présentation des réalisations du FNPSS ainsi que du PABEA-COBALT, Me Alice Mirimo a au nom du FNPSS, lancé un appel à la solidarité et compassion en faveur des femmes et filles de l’EST de la RDC, des FARDC et des volontaires de WAZALENDOS et a demandé à toute la population congolaise à participer, par leurs contributions financières ou en nature, à l’opération « Collecte de fonds de solidarité aux FARDC ».
« À l’heure où l’Est de la RDC fait face à une grave crise humanitaire, j’appelle à un élan de solidarité et de compassion en faveur des femmes et filles de l’EST de la RDC, des FARDC et des volontaires de WAZALENDOS », a-t-elle déclaré.
L’ADG du FNPSS a, lors de son intervention rendu un vibrant hommage aux soldats et aux volontaires des Wazalendostombés pour la défense de l’intégrité nationale; « La première réponse à la souffrance humaine doit être la solidarité« , a-t-elle fait savoir, évoquant la crise humanitaire qui frappe des centaines de milliers de déplacés internes.
Saluant l’engagement du Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour une paix durable à l’Est du pays, l’ADG du FNPSS a exhorté toute la population congolaise à participer à cette initiative par des dons financiers ou en nature.
« Ce n’est qu’en demeurant solidaire que nous restaurerons la dignité de notre nation« , a-t-elle souligné.
Elle a rappelé la détermination du FNPSS pour la restauration de la dignité de l’homme congolais ; « En cette période de solidarité et de compassion, nous avons un rôle crucial à jouer, celle de faciliter l’accès de tous aux services sociaux de base et particulièrement les vulnérables et personnes nécessiteuses ».
Convaincue que le bien-être des populations et la couverture de leurs besoins vitaux participent à la paix et à la stabilité de la région, le FNPSS ne ménage aucun effort en vue de répondre efficacement aux besoins sociaux des familles nécessiteuses mais aussi des personnes déplacées et réfugiées, a-t-elle ajouté. Pour Me Alice Mirimo, le FNPSS place au cœur de son action cette valeur chère qui est le social dans la solidarité. Ce n’est qu’en demeurant solidaire qu’on fera en sorte que notre pays retrouve sa dignité, a-t-elle souligné.
Ces paniers qui vont bientôt circuler, a-t-elle ajouté, est pour nous un acte de solidarité et de compassion en faveur des femmes et filles de l’EST de la RDC, des FARDC et des volontaires de WAZALENDOS.
Par ailleurs, en reconnaissance de son engagement, de ses actions en faveur de la promotion du bien-être social et de la solidarité nationale ainsi que sa gestion à la tête de cet établissement public, l’Administrateur Directeur Général du FNPSS et Coordonnatrice du PABEA-COBALT Me Alice Mirimo a reçu le prix de « Femme de distinction », décerné par l’organisation Bravo X.
Renforcement des droits, l’égalité et l’autonomisation des femmes et des filles
La Secrétaire Générale au Genre, Famille et Enfant, Madame Esther KAMWANYA a par ailleurs, appelé les femmes à intensifier les efforts en faveur de la promotion des droits des femmes et des filles, de l’égalité des sexes et de leur pleine autonomisation.
Elle a fait savoir que « la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles reste une priorité incontournable pour bâtir une société plus juste et plus prospère« .
Madame la Secrétaire Générale a insisté sur l’importance de multiplier les initiatives visant à lever les barrières discriminatoires et à garantir un accès équitable aux ressources, à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques.
De son coté, Me Cécile Rebecca Meta Kasanda, DGA du FNPSS, a appelé les femmes à la conscience collective et à la prise de décisions. Elle a fait mention des parcours inspirants de plusieurs femmes dans l’histoire de ce pays.
Pour Me Cécile Meta, les femmes sont aujourd’hui au centre de l’action gouvernementale et jouent un rôle crucial pour le développement de ce pays.
Un atelier riche en couleur
Il sied de noter qu’au cours de cet atelier, plusieurs activités symboliques ont été organisées, notamment la circulation d’un panier de collecte de fonds de solidarité en faveur des femmes et filles de l’EST de la RDC, des FARDC et des volontaires de WAZALENDOS, une initiative portée par le Ministère des Finances. La cérémonie a également été marquée par la remise de cadeaux aux femmes ayant récemment accouché, ainsi que par l’affichage de messages d’encouragement et de solidarité adressés aux femmes et filles de l’Est de la RDC, des FARDC et des volontaires de Wazalendo.
Un match de Nzango a été organisé entre les femmes du FNPSS à la fin de cette activité.
RDC-Rwanda: déclaration de principes signée à Washington (Intégralité)
Déclaration de principes entre la RDC et le Rwanda
Entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et le gouvernement de la République du Rwanda (les participants), à l’appui d’une voie vers la paix, la stabilité et le développement économique intégré dans la région de l’est de la RDC et de la reprise de relations bilatérales normales entre les participants. La signature de ce document affirme l’engagement politique des participants énoncé dans le présent document.
SOUVERAINETÉ, INTÉGRITÉ TERRITORIALE, ET GOUVERNANCE
Les participants reconnaissent mutuellement leur souveraineté et leur intégrité territoriale et s’engagent à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques fondés sur la diplomatie et la négociation plutôt que sur la force hostile ou
Les participants reconnaissent mutuellement leurs frontières territoriales établies et s’engagent à s’abstenir de toute action ou rhétorique qui menacerait ou compromettrait la sécurité de la RDC. Les participants reconnaissent mutuellement leurs frontières territoriales établies et s’engagent à s’abstenir d’actions ou de discours qui menacent ou remettent en question la validité de ces frontières
Les participants reconnaissent le droit souverain de chaque participant de gouverner et d’administrer son propre territoire d’une manière qui n’empiète pas sur la souveraineté ou le territoire de l’autre participant
Les participants s’engagent à s’abstenir de s’ingérer dans les affaires intérieures de l’autre participant.
PRÉOCCUPATIONS EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ
Les participants reconnaissent qu’ils ont tous deux des préoccupations légitimes en matière de sécurité dans leur région frontalière commune et s’engagent à répondre à ces préoccupations d’une manière compatible avec la souveraineté et l’intégrité territoriale des deux participants.
Les participants reconnaissent que la paix, la sécurité et la stabilité sont essentielles pour accroître les échanges commerciaux légitimes.
Les participants reconnaissent leur intérêt commun à limiter la prolifération des groupes armés non étatiques à l’intérieur et au-delà de leurs frontières et s’engagent à s’abstenir de fournir un soutien militaire étatique aux groupes armés non étatiques.
Les participants s’engagent à étudier la mise en place d’un mécanisme conjoint de coordination de la sécurité pour lutter contre les groupes armés non étatiques et les organisations criminelles qui menacent les préoccupations légitimes des participants en matière de sécurité.
CADRE D’INTÉGRATION ÉCONOMIQUE RÉGIONALE
Les participants s’engagent à mettre en place un cadre d’intégration économique régionale par étapes, fondé sur les efforts existants, tels que la CIRGL, le COMESA et la CAE, qui permet aux deux participants d’accroître le commerce et l’investissement étrangers et d’instaurer une plus grande transparence afin de s’assurer que les deux participants tirent profit des ressources naturelles de la région grâce à des partenariats et à des possibilités d’investissement mutuellement avantageux.
Les participants s’attendent à ce que ce cadre s’accompagne du lancement ou de l’expansion d’investissements importants, y compris ceux facilités par le gouvernement américain et le secteur privé américain, visant à transformer l’économie régionale au profit de tous les pays participants.
Les participants s’engagent à étudier les possibilités de lier ce cadre à d’autres initiatives internationales ou régionales de développement économique, notamment dans le domaine des infrastructures.
Les participants s’engagent à lancer et/ou à étendre la coopération sur des priorités communes telles que le développement de l’hydroélectricité, la gestion des parcs nationaux, la réduction des risques dans les chaînes d’approvisionnement en minerais et des chaînes de valeur minières transparentes, formalisées et licites de bout en bout (de la mine au métal transformé) qui relient les deux pays, en partenariat avec le gouvernement des États-Unis et les investisseurs américains.
RETOUR DES PDI ET DES REFUGIES
Les participants s’engagent, avec le soutien des agences des Nations unies et des organisations humanitaires appropriées, à faciliter le retour sûr et volontaire des PDI dans leurs lieux de résidence d’origine dans l’est de la RDC après le retour de la paix dans ces régions, ainsi que des citoyens de la RDC qui ont été déplacés par le conflit et qui résident actuellement au Rwanda ou dans d’autres pays, d’une manière conforme à leur droit international.
MONUSCO ET FORCES ET MÉCANISMES RÉGIONAUX
Les participants s’engagent à soutenir la MONUSCO conformément à son mandat et s’engagent à protéger, faciliter et promouvoir la capacité de la MONUSCO à protéger les populations civiles et à s’acquitter de toutes les obligations prescrites par le Conseil de sécurité des Nations unies, y compris les fonctions qui soutiennent la mise en œuvre de la résolution du CSNU
Les participants s’engagent à protéger, faciliter et promouvoir la capacité de la MONUSCO et des forces et mécanismes régionaux à agir conformément à leurs mandats respectifs, y compris, si nécessaire, pour un mécanisme de vérification et une force interpositionnelle convenus afin de faciliter la mise en œuvre de bonne foi de ces principes par les participants et les groupes armés non étatiques
ACCORD DE PAIX
Dans le cadre de ces principes, conformément au processus de Nairobi et au processus de Luanda, désormais fusionnés dans le cadre de la CAE-SADC, tels qu’approuvés par l’UA sous la facilitation du président Gnassingbe, en tenant compte des pourparlers actuels de Doha entre le gouvernement de la RDC, le gouvernement du Rwanda et le M23/AFC, et en coopération et consultation avec le gouvernement des États-Unis, les participants s’engagent à se coordonner par le biais des canaux existants afin de produire un premier projet d’accord de paix qui sera soumis à l’examen mutuel des participants au plus tard le 2 mai.
Pour résoudre les désaccords autour du projet de texte de l’accord de paix, les participants s’engagent à se réunir au niveau des ministres des affaires étrangères à Washington, sous l’égide du Département d’État américain.
Signé à Washington le 25 avril 2025, en double exemplaire, en langue anglaise.
POUR LE GOUVERNEMENT DE
LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU
CONGO
_______________________________
Thérèse Kayikwamba Wagner
Ministre des affaires étrangères et de la coopération
POUR LE GOUVERNEMENT DE
LA RÉPUBLIQUE DU RWANDA
__________________ _________
Olivier J.P. Nduhungirehe
Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale
Richie Lontulungu dans l’Hécatombe au Congo: “La patrie Lumumbienne coule des larmes de sang”
L’HÉCATOMBE AU CONGO !
Au cœur du grand échiquier d’Afrique,
Un compositeur, un correcteur, un gagnant, (…).
Les trois s’amusent dans un tournoi d’échec.
Le quatrième, chapeau bas, se fait discret.
Le match se solde par un étrange deal.
Un fourre-tout à l’africaine assiège le pouvoir.
Échec-et-mat ! échec de math !
Un enfant-cadavre assis sur le chariot.
Parions que le saut mènera plus loin que la vase.
En attendant, Chapeau bas, et le nez retroussé,
Le quatrième défile son manteau.
Maintenant que la banane mûrit,
Jouant sur les appétits inouïs des uns,
Normalement, nul résiste à pareille tentation,
L’amitié des trois tire sa révérence.
Maître de l’incendie ravageur,
Grand faiseur de Machiavels,
D’un geste responsable de la main,
Le quatrième leur dit :
« Voudriez-vous refaire une partie d’échec ? »
Intrépides, préférant garder leurs coins,
La bienveillance du maître leur tourne dos.
Sous ce soleil grisant,
La banane mûre tend à pourrir,
Les trois collabos brassent leurs muscles,
La patrie Lumumbienne coule des larmes de sang.
Le correcteur accuse le gagnant de tricherie.
Le gagnant accuse le compositeur de supercherie.
Le quatrième, remuant la tête, semblant s’étonner.
Contrairement à ce qui se raconte,
Le Congo meurt victime.
Les collabos se regarderont-ils ?
La pièce descendra-t-elle ses rideaux ?
© Richie LONTULUNGU, L’Hécatombe au Congo, 06 juillet 2024
En Suisse, Richie Lontulungu utilise l’image d’une vanne pour appeler le monde à stopper la violence qui décime l’Est de la RDC
S’exprimant devant un parterre des responsables Suisses, en marge des travaux de l’Assemblée Générale de l’Association Maison De Vie, le Président de la Coalition Citoyenne pour le Congo, Richie Lontulungu Nsombola, a appelé à mettre fin au conflit dans la partie est de la RDC. Un conflit d’une violence inouïe ayant causé la mort de plus de 6 millions de civiles depuis 1998, d’après Global Conflict Tracker depuis 1998. Le Rwanda et l’Ouganda sont cités parmi les pourvoyeurs principaux en armes aux groupes armés opérant en RDC pour réaliser leurs conquêtes économiques et territoriales.
“Quand une inondation est causée par une vanne défaillante, il existe deux façon de régler le problème. Prendre un récipient et se mettre à vider de l’eau en sachant que l’eau ne s’arrêtera pas, ou soit réparer d’abord la vanne pour vider l’eau qui se serait accumulée. À mon avis, la seconde option est la bonne. Ainsi pour mettre fin à ce qui se passe en RDC il faut dénoncer ces Etats dans la région africaine des des grands lacs et dans la communauté internationale qui financent des groupes armés opérant en RDC pour que la violence cesse. Il faut demander de sanctions contre de tels États. Nous pouvons ensemble faire quelque chose pour ramener la paix en RDC, a déclaré Richie Lontulungu, en invitant les suisses à faire front ensemble pour sauver le peuple congolais.
La vidéo est depuis devenue virale dans les réseaux sociaux africains.
Étant apprécié du public suisse pour son engagement pour la paix et la concorde en RDC, Richie Lontulungu, le Président de la Coalition Citoyenne pour le Congo avait formellement demandé à la Confédération suisse au mois de juin dernier de s’investir davantage pour le retour de la paix en RDC et l’arrêt des violences. Une demande formulée par écrit qui avait retenu l’attention de l’ex Présidente Suisse Viola Amherd qui y avait réservé une réponse. Tamtam News
Royaume-Uni: Invité par l’Université de Bedfordshire pour parler du Congo, Richie Lontulungu voit en cela une grande opportunité pour le pays
L’annonce est tombée le lundi 21 avril, Richie Lontulungu est la personne désignée pour représenter la RDC à la conférence annuelle sur les droits de l’homme, le développement durable, et le changement climatique. Comme ce fut le cas l’année passée à l’Université de Buckingham, Richie Lontulungu donnera un exposé qui fera date sur “l’interconnexion entre l’avenir du monde et la République démocratique du Congo: défis et opportunité”.
S’exprimant au sujet de cette invitation officielle, Richie Lontulungu dit voir en cela une grande opportunité pour faire avancer l’agenda du Congo sur lequel il travail depuis des longues années.
L’année dernière, j’avais été invité par l’Université de Buckingham pour aborder ce même thème. Je suis content que ma présentation ait attiré de l’attention au Royaume-Uni. Je me réjouis de l’invitation de l’université de Bedfordshire pour expliquer aux académiciens du monde comment l’avenir du monde est en lien avec la RDC. C’est une énorme responsabilité que j’accepte avec humilité, a-t-il déclaré.
Pour Richie Lontulungu, Il est clair qu’une RDC pacifiée profitera plus au monde qu’une RDC plongée dans une guerre perpétuelle orchestrée par des réseaux mafieux pour profiter dans le chaos des richesses du Congo au détriment du reste du monde. Le Congo pourrait aider à sortir beaucoup de pays de la pauvreté en commençant par elle-même. Le Congo est un diamant souillé, pour emprunter le dicton du Pape François. Il va toujours briller si on lui débarrassait de toutes les guerres et conflits qui l’entourent.
Des réseaux fortement coalisés ne veulent pas que le Congo servent l’intérêt général du monde. Ils veulent capturer les richesses du Congo pour les revendre très cher au reste de la planète que le Congo peut lui-même transformer ses richesses et les distribuer au monde à un prix abordable. Qu’ils agissent de la transition écologique ou soit encore du futur de l’économie mondiale le tour se joue en RDC. Le monde entier doit se mobiliser pour appeler ces réseaux, comme l’avait fait le Pape François en son temps, d’ôter leurs mains sur le Congo pour permettre aux congolais de profiter des bénédictions que Dieu a placé dans leur sol et sous-sol.
Richie Lontulungu compte utiliser cette énième occasion pour amener les intellectuels du monde à adhérer à l’agenda du Congo pour la paix et la prospérité mutuelle. Tamtam News
En RDC, Joseph Kabila réagi aux récentes sanctions prises par les autorités congolaises contre sa personne
Dans un communiqué parvenu à Tamtam News signé par son conseiller politique Kikaya Bin Karubi, l’ex-Président Joseph Kabila a pris acte des tensions actuelles à Goma et des mesures prises par le gouvernement congolais à son encontre.
En cette période de forte instabilité, la priorité doit être l’unité et la stabilité nationale. Le Président Kabila a toujours défendu des solutions pacifiques et la souveraineté de la République Démocratique du Congo. Lancer des accusations sans respect du droit ne fait qu’accentuer les divisions et entraver le chemin vers la paix, lit-on.
Pour Joseph Kabila, l’échec des processus de Luanda et de Nairobi démontre les limites d’une diplomatie sans volonté réelle. Le peuple congolais mérite mieux que des efforts vains et des promesses non tenues — il a besoin de leadership, de décisions responsables et d’une vision claire.
Nous appelons tous les acteurs — nationaux, régionaux et internationaux — à s’engager dans des solutions coordonnées et fermes, qui protègent l’intégrité de l’État congolais. Ce n’est pas le moment des boucs émissaires ni des jeux politiques, mais celui du courage, de la justice et de la responsabilité.
Le Président Kabila dit rester pleinement engagé pour un Congo uni, pacifique et souverain. Il appelle à l’unité et à l’action en RDC. Luanda et Nairobi ont échoué — des solutions fermes sont désormais nécessaires, dit-il dans ce communiqué.
Décès du Pape François: le congolais Richie Lontulungu pleure un ami du Congo
L’annonce de la mort du Pape François a provoqué une onde de choc en République démocratique du Congo. Des hommages n’ont de cesse de s’accumuler.
Pour Richie Lontulungu, une des personnalités phares de la RDC, le Congo perd un visage paternel avec la mort du Pape François.
Le Pape François avait dénoncé lors de son passage en RDC le néocolonialisme. Il avait appelé des personnes à retirer leurs mains sur le Congo pour permettre au peuple de tirer profit des bénédictions de la vie ainsi que du sol et sous-sol que Dieu leur a donné. Le Pape organisait régulièrement des séries de prières au Vatican y joignant des catholiques du monde entier pour prier pour la paix en RDC et ailleurs.
Mort à 88 ans, le Pape souffrait d’une pneumonie en stade très avancée. Il laisse derrière lui un héritage de plaidoyers en faveur de la paix.
Je tiens à saluer la mémoire du Pape François. Il sera connu dans l’histoire comme étant le Pape des faibles. Sa défense des peuples opprimés du Congo et ceux d’ailleurs restera inoubliable. Soldat de la paix, que son âme repose en paix, à écrit Richie Lontulungu Nsombola.
Nord-Kivu sous le choc : Une violente tempête dévaste Mangina et démolit des dizaines d’habitations
La commune de Mangina, à proximité de Beni, a été frappée par une tempête sévère qui a rasé plus de 53 habitations et causé des dommages à diverses infrastructures. Devant cette catastrophe naturelle, la seconde de ce type en 2025, les autorités locales lancent un appel pressant à la solidarité.
Une tempête redoutable combinant des pluies diluviennes et des vents violents a frappé la localité de Mangina, qui se trouve à environ 30 kilomètres de Beni, dans la province du Nord-Kivu. L’évaluation des dégâts matériels est sévère, avec plus de cinquante habitations endommagées ou entièrement rasées, laissant un bon nombre de familles sans logement.
D’après les premières constatations de la Protection civile locale, au moins 53 maisons ont subi des dommages à leurs toits, entraînant le désespoir des résidents. Les infrastructures indispensables n’ont pas été épargnées ; le bureau de l’école primaire Masimbembe, situé dans le quartier Kasithu, a subi des dégâts significatifs, tout comme le site des déplacés de Kamchanga, situé dans le quartier Kalunga.
Parmi les zones les plus gravement affectées par cette calamité climatique, on retrouve Kalunga, Linzo et Kasithu. Ce phénomène s’ajoute à une suite d’incidents météorologiques extrêmes constatés dans la zone depuis le commencement de l’année.
Selon Kambale Viheka Élias, qui représente la Protection civile à l’échelle locale, une action immédiate est primordiale : « Ce sinistre constitue un véritable appel urgent. » Il est nécessaire d’intensifier les actions de prévention, telles que la reforestation autour des résidences. Des familles au complet, parfois dépassant une dizaine de membres, ont tout perdu. « Nous lançons un appel urgent aux dirigeants et aux personnes bienveillantes pour leur apporter de l’aide. »
Kambale Kikuku Nicolas, le maire de Mangina, a visité les lieux pour exprimer sa solidarité avec les personnes touchées par la catastrophe.
« Fort heureusement, aucun décès n’a été rapporté jusqu’à présent. » Toutefois, la souffrance est bien réelle. « Il est impératif que nous unissions nos efforts, que nous utilisions nos ressources et que nous exprimions notre empathie envers ceux qui sont actuellement sans-abri », a-t-il affirmé, en annonçant une première aide de sa part.
Cet incident tragique, qui se produit quelques mois après une autre catastrophe dans la même zone, souligne la vulnérabilité des installations et l’impératif d’ajuster les stratégies locales face à l’accroissement des dangers climatiques. Une nouvelle alerte qui attire l’attention des décideurs politiques ainsi que de la communauté internationale sur les situations d’urgence environnementale auxquelles sont confrontées les populations du Nord-Kivu.
Le PPRD de Joseph Kabila, désormais suspendu sur l’ensemble de la RDC
Le gouvernement congolais a pris une mesure inédite en annonçant la cessation immédiate des opérations du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), qui a été établi par l’ancien président Joseph Kabila, le samedi 19 avril.
Cette mesure, qui s’applique partout dans le pays, est prise dans un climat de tensions grandissantes dues à la menace constante de l’insécurité dans la région Est.
Selon un communiqué officiel rédigé par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Nico-Premion, les autorités reprochent au PPRD d’adopter un « silence complice » face à ce qu’elles appellent une « agression rwandaise ». Elles font allusion à l’occupation de certaines régions par les rebelles du M23/AFC, qui selon Kinshasa sont soutenus par Kigali.
Le ministère critique particulièrement Joseph Kabila, sénateur à vie et figure emblématique du parti, pour ne pas avoir dénoncé publiquement les atrocités perpétrées dans les zones contrôlées par les rebelles. Cette position, qualifiée d’« ambiguë » par le gouvernement, a été particulièrement mal reçue lors de sa dernière visite à Goma, une ville stratégique actuellement sous le contrôle du M23.
Selon la loi n°04/002 du 15 mars 2004 régissant les partis politiques, le ministère considère que le comportement du PPRD représente une « transgression sévère des devoirs légaux » concernant la protection de la souveraineté et de l’intégrité du pays. Il a déclaré avoir informé le procureur près la Cour constitutionnelle afin d’évaluer les actions judiciaires à entreprendre concernant cette affaire.
Le communiqué conclut : « Les partis politiques sont tenus de participer à la consolidation de l’unité nationale, à la sauvegarde de la souveraineté du Congo et à l’intégrité de son territoire ».
Cette suspension représente un tournant significatif dans le conflit politique opposant l’administration actuelle aux sympathisants de l’ex-président, dans un contexte national déjà sérieusement perturbé par les agressions armées à l’Est et les défis électoraux imminents.
Voici le document :

